New York / L’ONU a réitéré la réclamation à Israël d’obtempérer aux résolutions relatives au Golan syrien occupé, notamment celle N°497 de l’an 1981, qui considère comme « nulle et non avenue » la décision d’Israël d’imposer ses lois et son mandat juridique au Golan syrien occupé.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, à une majorité écrasante et avec 161 voix, la résolution, tandis qu’Israël est le seul qui a voté contre.
La résolution réclame à Israël d’annuler immédiatement sa décision d’annexer le Golan, estimant que toutes les mesures législatives et administratives qu’Israël avait adoptées ou adoptera pour changer l’aspect du Golan, constituent une transgression flagrante du droit international.
La résolution réclame également à Israël d’imposer la nationalité et l’identité israéliennes aux citoyens syriens au Golan syrien occupé et de mettre fin aux mesures répressives qu’il adopte contre eux.
Jaafari : Il faut demander des comptes aux gouvernements impliqués dans le vol des antiquités de la Syrie et de l’Irak
Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a souligné la nécessité de faire face aux menaces visant les biens culturels en Syrie et en Irak en demandant des comptes aux gouvernements impliqués directement dans le vol et la commercialisation des pièces antiques.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui à New York par l’Assemblée générale de l’ONU pour débattre l’article N°10 intitulé “la récupération ou la restitution des biens culturels à leurs pays d’origine”, Jaafari a affirmé l’importance de demander des comptes aux gouvernements, notamment le régime turc, qui étaient derrière l’enrôlement des terroristes de par le monde pour les envoyer en Syrie et en Irak dans le but d’y voler et menacer les biens culturels.
Il a fait savoir que le régime de Recep Tayyip Erdogan et les mafias turcs qui en dépendent sont les principales parties qui commercialisent les opérations du vol des antiquités syriennes et de leur échange contre les armes, les munitions et le fonds en faveur des terroristes.
Jaafari a dénoncé le mutisme international quant aux crimes perpétrés par les terroristes contre les antiquités syriennes.
Jaafari a remercié la délégation grecque qui a avancé un projet de résolution “important” dans le cadre de l’article mentionné, faisant savoir que la délégation de la République Arabe syrienne avait pris part avec efficacité aux consultations informelles sur ce projet de résolution et adhéré aux pays qui l’avaient adopté.
Jaafari a affirmé que les pays membres doivent s’engager au contenu du projet de résolution avancé et qui a insisté sur l’importance de faire face aux risques du terrorisme sur le patrimoine mondial.
A. Chatta