« La Route »… une exposition d’art des décombres d’un bâtiment suspendu

Damas – SANA / Dans un bâtiment en construction surplombant la rivière Barada à Damas, où les travaux ont été arrêtés il y a des années et il a été laissé à nu, de jeunes artistes ont décidé d’y mettre leur créativité, en transformant le béton froid en une exposition vibrante et pleine d’espoir intitulée « La Route ».

Dans cet endroit silencieux et gris, les sons des couleurs, de la lumière et des histoires s’élevaient.

Avec cette initiative artistique, les jeunes artistes ont fait face à des circonstances difficiles, mais ils ont insisté pour créer quelque chose d’expressif et de libre.

« Tariq -Route », nom de l’exposition organisée par la Fondation Madad, n’était pas seulement une exposition d’œuvres d’art. C’était une affirmation claire que la reconstruction ne commence pas par les pierres, mais les gens, l’art et mes rêves, qui sont encore capables à être réaliser malgré tout.

L’artiste Marwan Tayara, l’un des participants à l’exposition et le fondateur de Madad, a indiqué que par cette initiative, nous essayons de rapprocher l’art des gens.

« L’exposition est le fruit de plusieurs mois de travail collectif », a-t-il expliqué, ajoutant que la Fondation soutient les jeunes artistes syriens de moins de 30 ans, en les aidant à présenter leurs idées, à collaborer entre eux et à interagir directement avec le public.

Tayara a déclaré que l’exposition, dont les préparatifs ont commencé le 25 décembre, se concentrait sur la valeur de l’humanité et la manière dont les artistes peuvent exprimer cette valeur et la rendre visible aux gens à travers leur travail.

En ce qui concerne le type d’œuvres des participantes, il a souligné qu’il y avait 29 œuvres d’art, allant de l’art vidéo, l’art interactif, des installations dans l’espace et une combinaison de peinture, de son et d’image.

Il a noté qu’il y avait une audace évidente parmi les artistes participants à expérimenter des méthodes non conventionnelles telles que « l’installation » ou « l’installation dans l’espace », malgré le fait que ce type de travail est encore relativement nouveau en Syrie.

L.Arfi

 

 

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