Damas – SANA / Dans le but de ranimer l’esprit de la révolution syrienne et ses nobles principes, un événement culturel a été lancée dans la vielle ville de Damas sou le thème « al-Bidayah » (le début), qui comprend des expositions d’art, des films, un spectacle musical commémorant la révolution, des photos des manifestations, de détenus et de personnes disparues de force, ainsi que des histoires sur la souffrance, la douleur et la lutte des Syriens contre l’ancien régime.
L’événement, intitulé « Que ce soit le début de la vie et de la paix pour la Syrie », qui se poursuivra jusqu’au 28 de ce mois au siège de la Société civile Beit Farhi dans la vieille ville de Damas, comprend quatre expositions de la révolution, à savoir « Dessins et bannières de la révolution », « Affiches de la révolution de l’artiste Mounir Al-Chaarani », « Le Baas » de l’artiste expatrié Jaber Al-Azmeh et « Timbres de la révolution » de l’artiste expatrié Ammar Al-Beik.
L’événement est caractérisé par la présence d’un grand nombre d’étrangers.
Les dessins et les tableaux reflétaient des scènes de la révolution syrienne, notamment les manifestations, nommées d’après les, la forte participation des femmes et les slogans exigeant la libération des détenus et des personnes disparues de force.
Les affiches représentaient également de manière décorative des villes, des villages et des régions bombardées par l’ancien régime.
Pour la première fois depuis 14 ans, l’artiste Mounir Al-Chaarani a exposé ses œuvres, qui parlent des crimes de meurtre, d’oppression et de violations.
Il a confirmé à SANA que sa participation, avec des peintures et des affiches réalisées pendant la révolution, exprime son rejet du régime dictatorial criminel, ainsi que sa vision de la Syrie à laquelle tout le monde aspire.
Il a souligné la nécessité de poursuivre le processus de changement vers la démocratie et de renforcer l’unité nationale.
L’artiste graphique Fadi Assaf a déclaré à SANA que l’exposition vise à commémorer les principes pour lesquels la révolution a éclaté à travers des banderoles et des affiches qui documentent les massacres et les événements les plus importants, de Baniyas et Houla aux massacres aux armes chimiques.
Pendant 75 minutes, le public a regardé avec enthousiasme et de manière interactive le documentaire « My Eyes » de la réalisatrice Yasmine Fadda, qui se concentre sur le tournage du début de la révolution et la manière dont les témoins ont transmis les faits au monde extérieur, puis aborde le crime de disparition forcée.
La réalisatrice Fadda a expliqué à SANA que son film aborde la question des personnes disparues de force.
La réalisatrice Fadda, a dit : « Je voulais le projeter pour la première fois aujourd’hui à Damas pour faire la lumière sur la souffrance des Syriens à cause de ce crime humain et à susciter un débat public sur la question des disparus ».
Plusieurs participants ont souligné que la culture et l’art constituent un pilier fondamental pour la reconstruction de la société syrienne, et que l’adoption des principes de la révolution est essentielle pour protéger l’avenir du pays, un point évident lors de le cette activité culturelle exceptionnelle.
L.Arfi