Damas – SANA / « Human Rights Watch » a affirmé que les sanctions imposées par les États-Unis, l’Union Européenne, la Grande-Bretagne, et d’autres pays empêchent la Syrie de rétablir les services de base dans le pays.
L’organisation a déclaré dans un rapport : « Les sanctions imposées à l’ancien régime syrien sont toujours en vigueur malgré sa chute, et elles entravent les efforts de reconstruction et accroissent la souffrance de millions de Syriens qui tentent d’obtenir des droits fondamentaux, notamment l’électricité et une vie décente ».
L’organisation a indiqué que les parties qui ont imposé les sanctions devraient donner la priorité à la sécurité des civils syriens en les levant vu qu’elles entravent leur accès aux droits fondamentaux, et que cela devrait inclure la réintégration de la Syrie dans le système financier mondial, la fin des restrictions commerciales sur les biens de première nécessité, la lutte contre les sanctions énergétiques pour assurer la disponibilité du carburant et de l’électricité, et la fourniture de garanties juridiques claires aux institutions financières et aux entreprises.
« Au fil des ans, les sanctions de grande ampleur ont aggravé la crise économique syrienne, entraînant une inflation, des pénuries de biens de première nécessité et un réseau complexe de barrières financières et commerciales », indique le rapport qui ajoute que les exemptions humanitaires étroites et incohérentes qui ont suivi n’ont pas permis de remédier à ces répercussions.
L’organisation a réitéré sa position qui s’oppose aux sanctions qui ont des effets négatifs sur les droits de l’homme et créent une souffrance inutile, soulignant que les sanctions ne devraient être imposées que pour prévenir ou corriger les violations des droits de l’homme.
L.Arfi