Genève /Dans le cadre du 7e round du dialogue inter-syrien, la délégation de la République arabe syrienne au dialogue inter-syrien, présidée par Bachar Jaafari, a tenu ce matin au siège de l’ONU à Genève, une séance d’entretiens avec l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
A cet effet, l’ONU n’a pas évoqué d’autres rencontres avec les délégations de l’opposition.
De même, de Mistura s’est engagé à déployer de grands efforts pour relancer le processus de pourparlers à Genève.
De Mistura s’entretient avec des ambassadeurs aux Nations unies pour les mettre au courant du déroulement du 7ème round du dialogue inter-syrien de Genève
Dans le même contexte, de Mistura a tenu une réunion avec des ambassadeurs aux Nations unies à Genève, et leur a informé du déroulement du 7ème round du dialogue inter-syrien qui se tient à Genève.
A noter que la délégation de la République arabe syrienne était arrivée hier à Genève pour participer au 7e round du dialogue inter-syrien qui aura lieu aujourd’hui.
Le groupe de Moscou avait souligné la tenue des pourparlers et des consultations avec les groupes de Riyad et du Caire à Genève, les qualifiant de «positifs».
De Mistura : Nécessité de profiter des résultats positifs des réunions d’Astana pour réaliser un progrès lors du round actuel du dialogue inter-syrien à Genève
En outre, de Mistura a affirmé la nécessité de profiter des résultats positifs des réunions d’Astana concernant la Syrie pour réaliser un progrès dans le round actuel du dialogue inter-syrien à Genève.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Genève, de Mistura a dit : « Nous ne prévoyons pas beaucoup de progrès lors de ce round, mais nous voulons voir des développements importants qui donnent des résultats positifs, comme ceux qui s’étaient réalisés à Astana, et dont on peut profiter, avec la situation régionale et internationale, pour réaliser des accomplissements lors des pourparlers de Genève ».
De Mistura a souligné la liaison entre Astana et Genève, faisant savoir que lors des réunions d’Astana, il y avait une bonne action, notamment en ce qui concerne les zones de désescalade.
Et de Mistura de poursuivre : « La création de ces zones est un processus « temporaire » qui ne doit pas porter atteinte à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie ».
De Mistura a indiqué qu’il avait rencontré aujourd’hui la délégation de la République arabe syrienne, des délégations de « l’opposition » et des représentants du Conseil de sécurité à Genève.
Il a, en outre, assuré que la stabilisation de la Syrie commence simultanément avec le désescalade.
De Mistura a souligné la tenue, au sommet du G20 à Hambourg, de beaucoup de rencontres à haut niveau sur la Syrie, y compris la rencontre entre les deux présidents, russe et américain, qualifiant de « pas important et progrès vers le désescalade dans la région » l’accord sur une zone de désescalade au sud de la Syrie, lequel offre une grande opportunité pour réaliser un progrès à cet égard.
L’émissaire onusien a, enfin, indiqué que les réunions des leaders des pays à Hambourg avaient reflété la vision de la communauté internationale qui considère comme « priorité principale» la conjugaison des efforts dans la lutte contre le terrorisme.
Bulletin français