Genève / La délégation de la République arabe syrienne, présidée par Bachar Jaafari, est arrivée aujourd’hui à Genève pour prendre part avec les autres délégations au 6e round du dialogue inter-syrien, dont les travaux commenceront demain, mardi.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Genève, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a affirmé que le nouveau round des pourparlers inter-syriens à Genève sera important à l’ombre du mémorandum d’Astana sur les zones de désescalade en Syrie.
De Mistura a assuré que cette réunion sera différente des réunions précédentes car toutes les délégations y participeront, disant :”Il n’y aura pas d’ordre de jour lors de cette réunion, car nous nous étions mis d’accord sur un ordre de jour au cours des deux rounds précédents et sur quatre questions importantes qui seront simultanément examinées”.
Et de Mistura d’ajouter : “Ces réunions seront plus interactives et répétées et nous feront la lumière sur certains titres pour réaliser un progrès dans certaines questions ou dans les quatre questions”.
De Mistura a indiqué que le gouvernement syrien est soucieux du dialogue et croit en la solution politique, assurant que la délégation de la République arabe syrienne était arrivée à Genève sous la présidence de Bachar Jaafari.
L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie a souligné l’existence d’un plan pour la reprise des pourparlers au cours du mois de Ramadan.
“Ce qui se passe sur le terrain en Syrie aura des effets positifs ou négatifs sur les pourparlers politiques”, a ajouté de Mistura qui a réclamé à la Communauté internationale de mettre en place l’accord sur les zones de désescalade.
Quant au rôle des Kurdes dans le processus politique, de Mistura a affirmé que les Kurdes seront représentés lors des prochains pourparlers.
Répondant à une question sur les possibilités de nouer un dialogue direct entre les parties syriennes, l’émissaire onusien a dit : “Il est nécessaire de nouer un dialogue direct entre les parties syriennes, la chose qui n’a pas été réalisée jusqu’à présent en raison des divergences dans les positions”.
Pour sa part, l’émissaire spécial adjoint de l’ONU pour la Syrie, Ramzy Ezzeldin Ramzy, a fait savoir que Damas traite sérieusement avec toutes les suggestions de l’ONU, disant : “La délégation du gouvernement syrien veut travailler avec nous en ce qui concerne le processus politique, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’ONU”.
Razane / A. Chatta