Mouallem dément catégoriquement l’usage par les forces armées syriennes des armes chimiques

Damas / Le vice-Président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a catégoriquement démenti l’usage par les forces armées syriennes des armes chimiques, affirmant la condamnation de la Syrie de l’utilisation de telles armes.

Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Damas, Mouallem a dit: «L’armée arabe syrienne n’a utilisé et n’utilisera aucune sorte d’armes chimiques même contre les terroristes qui visent le peuple syrien».

Il a ajouté que le mensonge de l’usage des armes chimiques avait été inventé par des pays bien connus pour leur conspiration contre la Syrie, après l’échec des attaques des terroristes et des tentatives de ces pays d’entraver le processus politique.

«Le communiqué du commandement de l’armée et celui du ministère des Affaires étrangères qui ont été adressés au CS et  l’OIAC confirment notre démenti de l’usage des armes chimiques dans le passé, au présent ou dans l’avenir».

Mouallem a attiré l’attention sur la date de la campagne injuste menée contre la Syrie, soulignant qu’elle a suivi un mouvement perpétuel vers les réconciliations nationales,  les attaques menées par les terroristes à Jobar et dans la banlieue nord de Hama, la reprise par l’armée arabe syrienne de tous les points et le recul des attaquants sur tous les fronts».

«Quand la délégation de Riyad a échoué à réaliser ses objectifs lors du 5ème round de Genève ou à travers les attaques des terroristes à Jobar, à Qaboune et dans la banlieue nord de Hama, elle a recouru au mensonge de l’usage par l’armée arabe syrienne des armes chimiques à Khan Cheikhoune», a dit Mouallem.

Il a souligné que le raid de l’armée syrienne avait visé un dépôt de munitions des terroristes du “Front Nosra” où se trouvent des armes chimiques, précisant que si le raid avait été mené avec une arme chimique il aurait affecté un cercle dont le diamètre est de 1 Km.

Il a indiqué que les réseaux terroristes de «Daech» et du «Front Nosra» continuent à stocker des armes chimiques dans les villes et les zones peuplées.

Il a réaffirmé que l’armée arabe syrienne n’a utilisé et n’utilisera jamais de tels types d’armes même contre les terroristes qui tuent le peuple et les enfants et agressent les civils dans les villes par leurs obus arbitraires.

A la question de savoir si la Syrie accueille favorablement une commission d’enquête internationale sur l’usage des armes chimiques à Khan Cheikhoune, Mouallem a souligné que la Syrie coordonne perpétuellement avec le côté russe sur ce sujet, évoquant à cet effet les idées présentées hier par l’ambassadeur russe sur la formation d’une commission d’enquête impartiale et non politisée.

Répondant à une question sur les déclarations de l’ambassadrice américaine auprès du CS, Mouallem a affirmé que les membres permanents du Conseil ont des responsabilités  à assumer quant à la préservation de la paix et de la sécurité internationales conformément à la charte de l’ONU, rappelant qu’il est interdit d’agir unilatéralement.

Questionné sur les objectifs de la campagne menée contre la Syrie, Mouallem a indiqué que ces objectifs résident en 1er lieu dans le changement de l’opinion de Donald Trump, et en 2e lieu dans l’exercice des pressions sur la Russie qui fournit un soutien réel et sincère à la Syrie dans la lutte contre le terrorisme ou bien dans l’exercice des pressions sur Damas.

Il a affirmé que la Syrie ne changera ni ses positions ni ses principes et qu’elle est déterminée à parvenir à un règlement politique qui satisfait le peuple syrien.

D’autre part, Mouallem a souligné l’importance du processus d’Astana vu qu’il consolide le cessez-le-feu et examine des affaires militaires importantes qui conduisent à la séparation entre les réseaux terroristes d’une part et «Daech» et le «Front Nosra» de l’autre.

Il a qualifié ce qui se passe à Raqqa et à Tabqa d’«agression contre la Syrie».

Répondant à une question sur les tentatives d’éloigner la Syrie de son alliée iranien, il a dit : «Nous sommes un front de résistance ou l’iranien est un conseiller et le Hezbollah et d’autres contribuent efficacement dans la lutte contre le terrorisme. Personne ne peut nous séparer car nous sommes des partenaires».

Sur une autre question concernant la création des «zones de sécurité» en Syrie avec un financement saoudien, Mouallem s’est interrogée : «Est-ce que l’Arabie Saoudite a assez de fonds pour financer un tel acte?»

Questionné sur la position du gouvernement syrien envers les soi-disant «Forces démocratiques syriennes», il a indiqué que les Kurdes font partie du peuple syrien et que ce qu’ils veulent est d’être dans le cadre de la République Arabe Syrienne, ajoutant que les deux parties luttent contre un ennemi commun, à  savoir le réseau «Daech».

Il a en outre évoqué le rôle d’Israël dans le soutien aux groupes terroristes, par le financement et l’armement, notamment dans le front sud.

Il a ajouté que la coordination israélo-turque est évidente dans les batailles de Jobar et de la banlieue nord de Hama.

«Israël est le bénéficiaire essentielle de chaque balle tirée sur l’armée syrienne, l’armée irakienne ou celle égyptienne. Celui qui soutient le terrorisme en Irak ou en Syrie sert les intérêts d’Israël», a-t-il dit.

Il a affirmé que la Syrie et l’Irak affrontent un ennemi commun dénommé «Daech», mais la seule différence entre eux est qu’il est en Irak un seul réseau «Daech», alors qu’il est en Syrie des dizaines de réseaux terroristes dans la bataille contre le terrorisme.

Répondant à une question sur les convoitises turques sur les territoires syriens, Mouallem a souligné que l’hostilité de la Turquie envers la Syrie est illimitée, affirmant que la majorité du peuple syrien refuse la partition, dont les Kurdes.

L.A. / A. Chatta

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