New York/Le chargé d’affaires par intérim à la mission permanente de la Syrie aux Nations unies, Monzer Monzer, a réclamé au Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités et de condamner les deux attentats terroristes survenus hier à Damas.
Dans un communiqué qu’il a lu devant le Conseil, Monzer a exprimé la vive dénonciation de la Syrie de l’échec par le Conseil de condamner les explosions terroristes qui avaient eu lieu samedi dernier à Damas.
Monzer a souligné la violation des droits de centaines de milliers de Syriens dans les zones dominées par les groupes terroristes armés, y compris Daech et le Front Nosra, et d’autres groupes soutenus et financés par des membres permanents du Conseil.
Monzer a indiqué que les citoyens syriens sont la cible de l’esclavage le plus odieux par les groupes terroristes armés qui procèdent à kidnapper les femmes et les mineures et à recruter et entraîner les enfants mineurs au vu de leurs parents pour qu’ils deviennent des terroristes et des suicidaires.
Monzer a abordé l’état des déplacés syriens dans les camps de refuge où vivent des centaines de milliers de Syriens sans l’engagement des gouvernements de voisinage à assurer la sécurité des citoyens qui avaient fui les crimes des groupes terroristes pour devenir les victimes des réseaux de la traite des personnes.
Monzer a précisé que la mise d’un terme à l’aggravation de la traite des personnes implique une position internationale collective et un engagement à trouver des solutions aux raisons essentielles de cette aggravation, et ce, à travers la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité y relatives, y compris celles N° 2331 de l’an 2016.
Monzer a enfin affirmé que la Communauté internationale, représentée par les Nations unies, doit assumer ses responsabilités juridiques et morales à l’égard de la crise en Syrie à travers l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur la lutte antiterroriste et le fait d’obliger certains pays à arrêter toute forme de soutien aux groupes terroristes armés.
R.B.