Jaafari : Le gouvernement syrien est innocent de toutes les accusations américaines et occidentales de commettre des crimes

New York / Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que le gouvernement syrien est innocent de toutes les accusations américaines et occidentales de commettre des crimes.

Lors d’une séance extraordinaire tenue par le Conseil de sécurité et convoquée par la France et la Grande-Bretagne pour débattre la situation à Alep, Jaafari a indiqué que certains pays membres du Conseil de sécurité s’étaient habitués à tenir des réunions extraordinaires, en se basant sur des informations de tromperie et sur de faux témoignages donnés par les réseaux terroristes, à chaque fois que l’armée arabe syrienne réalise une progression contre les terroristes.
Il a assuré que tout ce que le gouvernement syrien avait fait depuis le début des opérations à Alep, notamment l’ouverture des corridors sécurisés même si pour les hommes armés et l’octroi de toute forme d’aides alimentaires et médicales, avait pour objectif de protéger les civils.

Jaafari a indiqué que l’apogée de l’hypocrisie est l’incitation permanente contre le gouvernement syrien en se basant sur des rapports fabriqués par les services de renseignement des pays membres du CS qui avaient délibérément fermé les yeux devant les pratiques des réseaux terroristes armés et n’avaient pas écouté les témoignages des habitants à Alep sur leurs crimes.

Il a critiqué le communiqué du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dont le mandat prendra fin dans deux semaines et qui s’est empressé à publier un communiqué sur la situation à Alep, en se basant sur des informations incertaines.

«Comment l’ONU, qui doit être une source d’informations crédibles, publie des communiqués et fait des jugements en se référant à des sources suspectes? Sinon certains dans cette organisation œuvrent à servir des agendas de certains pays pour inciter contre le gouvernement syrien et ses alliés »a-t-il dit.

ET il a d’ajouter : «Poursuivre les provocations contre le gouvernement syrien sur la base des rapports et des témoignages approuvés par les pays qui ont convoqué cette séance, et l’insistance des représentants de ces pays de dire que le gouvernement syrien encercle son peuple et lui interdit les médicaments et les denrées, sont la plus haute forme d’hypocrisie», a poursuivi Jaafari.

Jaafari s’est demandé: «Comment des dizaines de milliers de terroristes ont continué à viser les civils et les infrastructures à Alep sans le soutien qui leur a été fourni par les parrains du terrorisme, dont certains font partie de ce Conseil».

Il a catégoriquement nié toutes les allégations et les illusions faites par certains représentants sur des actes de vengeance et de terreur et sur des exécutions sur le terrain commis à l’encontre des civils, faisant savoir que la traque et la prise pour cible des terroristes sont des prérogatives constitutionnelles du gouvernement syrien.

Et Jaafari de conclure : «Alep est une ville syrienne qui a été libérée du terrorisme et de la manipulation de son commanditaire en assurant la sécurité de ses citoyens. Alep est retournée à la Patrie et elle n’a pas chuté».

De son côté, le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaly Tchourkine, a assuré que les allégations lancées sur des violations commises par l’armée arabe syrienne contre les civils sont dépourvues de tout fondement.

Il a souligné que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont derrières l’apparition du réseau «Daech» et d’autres réseaux terroristes en raison de leur intervention en Syrie et en Irak et de leur rôle dans l’escalade de la crise en Syrie.

Il a ajouté que son pays traquera les hommes armés, dont ceux affilés au Front Nosra et à Noureddine Zanki, qui exécutent des actes criminels, et enquêtera sur le bombardement de l’hôpital mobile russe à Alep.

Pour sa part, le représentant de la Chine a affirmé que la lutte contre le terrorisme est une partie essentielle du règlement de la crise en Syrie et que la communauté internationale doit accorder une importance particulière à cette question.

Le représentant de l’Egypte, Omar Abou Ata, a souligné que certains pays avaient choisi de soutenir des dizaines de milliers de mercenaires terroristes qui sont venus en Syrie de l’étranger, appelant à lutter contre le terrorisme avec fermeté.

«Pas de règlement de la crise en Syrie que via les voies diplomatiques et le dialogue entre toutes les parties syriennes sans intervention extérieure», a-t-il dit, affirmant que la priorité doit être accordée à la lutte contre le terrorisme en prenant en considération la situation humanitaire du peuple syrien.

Le représentant de Venezuela a affirmé le droit de la Syrie de protéger sa souveraineté et sa sécurité face au terrorisme, assurant que la crise humanitaire Syrie est le résultat des immixtions extérieures et des violations de la souveraineté de ce pays.

L.A. / A. Chatta

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