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Damas/ La Conseillère politique et médiatique à la Présidence de la République, Mme Bouthayna Chaabane, a exprimé son étonnement quand au bruit fait par certaines parties, aux Nations unies et ailleurs, sur le fait qu’elles ne font pas partie des accords de réconciliations locales survenues à Daraya et à Mouadhamieh, précisant que la présence des Nations unies ou un autre médiateur est une question extraordinaire dans toute crise ou guerre.
Dans une interview avec la télévision syrienne, Mme Chaabane a précisé que c’est l’Etat syrien qui avait proposé la solution inter-syrienne, comme prévu dans les résolutions du Conseil de sécurité et proposé lors des rencontres de Vienne et dans tous les documents sur la Syrie.
« Les réconciliations sont une priorité pour l’Etat syrien qui adopte le principe pragmatique pour l’arrêt de l’effusion de sang syrien », a ajouté Mme Chaabane qui a affirmé que le théâtre politique est aujourd’hui sans doute en faveur de l’Etat et du peuple syriens et du règlement politique et non pas en faveur de ceux qui avaient entamé cette sédition et la guerre contre la Syrie.
Chaabane a, en outre, indiqué que la fermeté de la Syrie avait augmenté émanant de la force et de la position de la Russie et de la Chine sur la scène internationale, affirmant que tout plan séparatiste en Syrie sera voué à échec.
A une question sur une transaction syro-turque soutenue par l’Irak et l’Iran, concernant le retour d’Alep à la souveraineté officielle syrienne, Chaabane a répondu que la Syrie, la Russie, l’Irak et l’ Iran sont des Etats de principes qui résistent au sionisme et qui œuvrent en faveur de leur liberté et de leur indépendance, affirmant qu’il n’existe pas de transactions secrètes ou suspectes.
Chaabane a affirmé que l’Etat syrien a des stratégies, à savoir l’arrêt de l’effusion de sang, la mise d’un terme à la guerre, le retour de la sécurité, la reconstruction de la Syrie et la sauvegarde de l’indépendance de la décision syrienne.
A une question sur un rapprochement syro-turc, Chaabane a dénié toute rencontre avec l’Etat syrien, affirmant que les relations russo-turques étaient bonnes au début de la crise en Syrie, et actuellement elles sont devenues bonnes, mais cela ne signifie pas que le résultat immédiat sera la solution de la crise.
A propos de la cause palestinienne, Chaabane a affirmé que cette cause est plus que jamais présente au cours de la guerre en Syrie. « La boussole est la Palestine . La libération de la Palestine, du Golan et des territoires arabes occupés est un devoir pour tout Arabe et l’objectif principal du conflit. Tout ce qui se déroule dans les pays arabes d’ « enfer arabe » a pour objectif de servir Israël et de régler le conflit arabo-israélien en faveur de l’entité sioniste », a ajouté Mme Chaabane.
A une question sur l’abstention de la Syrie de répondre aux agressions répétées israéliennes contre les territoires syriens tout en se satisfaisant de l’envoi de lettres identiques aux Nations unies, Chaabane a précisé que la Syrie est un Etat résistant mais les conditions ne permettent pas actuellement d’ouvrir un front sur le Golan en raison de la situation dans la région sud, mais cela ne signifie pas que les agressions israéliennes contre les territoires syriens passeront sans riposte.
R.B. / A. Chatta
