Damas /Dr Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès de l’Onu, a affirmé que personne, dont de Mistura, ne peut dire que la délégation de la République Arabe Syrienne était derrière l’échec de Genève 3.
Dans une interview accordée à la chaîne d’«Al-Manar», Jaafari a dit : «De Mistura n’a pas dit qu’il avait échoué, mais il a considéré sa décision comme une suspension du dialogue qui n’avait même pas démarré».
«Le terme de Genève 3 a été adopté arbitrairement par certaines parties qui étaient à Genève. Il s’agit d’une quasi réunion vu que les pourparlers indirects n’ont pas démarré et tout ce qui s’est passé était des rencontres exploratoires», a poursuivi Jaafari.
Jaafari a réaffirmé que pour la Syrie le volet politique est une chose est la lutte antiterroriste est une autre chose, précisant que cette position se conforme à la résolution N° 2254 de l’ONU qui affirme que le dialogue inter-syrien doit être inconditionnel, sans une immixtion étrangère et en parallèle avec la lutte contre le terrorisme.
«Si le terrorisme ne serait pas éradiqué, le volet politique restera inaccessible. C’est pour cette raisons que les deux volets doivent aller en parallèle jusqu’à la fin de la crise», a fait valoir Jaafari.
Il s’en est pris à la délégation du soi-disant «groupe de Riyad» qui n’était pas venue à Genève pour dialoguer mais pour faire échouer le dialogue, en soumettant des conditions préalables.
Abordant les déclarations faites par l’Arabie Saoudite sur une aventure militaire en Syrie, Jaafari a assuré que ces déclarations sont insensés et des rêves qui se reflèteront sur elle-même.
«La Syrie n’est pas une promenade ni pour les Saoudiens ni pour quiconque», a conclu Jaafari.
L.A. / A. Chatta