Jaafari : La Syrie souffre d’un terrorisme qui nuit au processus de développement des Syriens

Les Nations unis/Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Dr Bachar Jaafari, a affirmé que la Syrie souffre, depuis 4 ans, d’un terrorisme qui nuit au processus de développement des Syriens, tente de détruire l’économie et les infrastructures du pays, et menace la sécurité des citoyens.

Dans une allocution qu’il a prononcée devant le Sommet des Nations Unies sur le développement durable, Jaafari a fait savoir qu’il est devenu clair que la Syrie souffre d’une vague de terrorisme, conduite par des terroristes, des extrémistes et des services de renseignement régionaux et internationaux bien connus, dans le but de détruire la Syrie, pays de la tolérance et de la coexistence pacifique dans la région.

Sur un autre plan, le délégué permanent a mis en garde contre le danger du vol et du raffinage de façon primitive du pétrole et du gaz par les terroristes pour les vendre ensuite aux pays de l’UE via la Turquie.

A cet effet, Jaafari a assuré que la lutte antiterroriste, qui est une priorité pour réaliser le développement durable, se réalise par le biais du respect de la Charte des Nations unies et des principes du droit international, notamment le respect de la souveraineté des pays et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, l’exécution des résolutions de l’ONU ad-hoc et le fait de demander des comptes aux gouvernements et aux personnes commanditaires du terrorisme.

”l’autre obstacle qui entrave le développement durable dans la région est l’occupation israélienne, qui jouit de l’immunité de certaines parties influentes dans la région, qui le protègent contre toute conséquence de ses violations et ses crimes”, a précisé Jaafari.

Par ailleurs, Jaafari a critiqué les mesures économiques coercitives et unilatérales, prises contre les autres pays pour réaliser des gains politiques, faisant savoir que plusieurs pays avaient imposé des sanctions économiques unilatérales à des secteurs vitaux en Syrie, dont le commerce, les finances, l’investissement et l’énergie, ce qui a affecté la vie des Syriens.

Jaafari a, en conclusion abordé le phénomène de la migration, soulignant qu’elle est le résultat de la ligne fausse suivie par certains pays dans le traitement avec la situation dans les pays en voie de développement, faisant valoir que le traitement de la crise des migrants ne sera que par le biais de l’arrêt par certaines parties de leur soutien au terrorisme qui frappe la Syrie.

D.H./ L.A. / A. Chatta

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