Les trois journaux Baas, Thawra et Tichrine, parus ce matin à Damas, sont unanimes à consacrer leurs grandes manchettes à l’interview que le président Bachar al-Assad avait accordée à la chaîne «al-Manar », notamment à son affirmation que toute initiative qui ne place pas la lutte contre le terrorisme comme priorité n’a aucune valeur, titrant à ce propos :
– Dans une interview avec la chaîne «al-Manar», le président al-Assad : toute initiative qui ne place pas comme priorité la lutte contre le terrorisme n’a aucune valeur.
• L’espoir des Syriens de triompher est le motif pour affronter les terroristes et les plans tramés contre la Syrie et d’autres pays arabes.
• L’essence du problème en Syrie est l’intervention étrangère représentée par le soutien au terrorisme des pays impliqués dans la conspiration et l’effusion de sang des Syriens.
• Ce que font les terroristes est beaucoup plus dangereux que ce que fait Israël de temps en temps.
• L’Iran a refusé d’introduire d’autres dossiers aux négociations nucléaires, et c’était une décision juste et intelligente.
• Nous n’avons aucun problème avec toute initiative, tant que la décision est syrienne et résulte d’un dialogue.
• Le cessez-le-feu est entre des États ou des armées et non pas entre un État et des groupes terroristes.
• La Syrie est dans la même tranchée avec l’armée et le peuple égyptiens face au terrorisme.
Et voici les autres gros titres paraissant à la Une des trois journaux :
– La Syrie refuse tout rôle de la France dans le règlement de la crise et affirme que les positions de Hollande constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes.
– L’armée arabe syrienne élimine plus de 50 terroristes dans la banlieue de Damas et prend le contrôle, en collaboration avec la résistance libanaise, des blocs d’immeubles à l’entour du rond-point de Mahatta à Zabadani.
– Les terroristes ont tiré 38 roquettes sur des quartiers à Damas et dans sa banlieue ces deux derniers jours.
– Le Pentagone : Les négociations avec le régime turc sur le contrôle des frontières ne comprennent pas la création d’une « zone tampon».
L.A. / A. Chatta