Damas / Dr Fayçal Meqdad, vice-ministre des affaires étrangères et des expatriés, a affirmé que le prochain processus de Genève, proclamé par l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan De Mistura, sur le règlement de la crise dans ce pays, doit inclure toutes les parties régionales et internationales qui avaient déployé de bons efforts pour atténuer la souffrance du peuple syrien.
« Les résultats des deux rencontres consultatives de Moscou doivent constituer la feuille de route sur laquelle repose ce processus», a affirmé Meqdad dans son article publié aujourd’hui par le journal libanais «al-Binaa».
Il a estimé que tout processus politique sur la crise en Syrie qui exclut les vrais amis de ce pays, tel que l’Iran, ne serait pas sincère, précisant que la condition pour le succès de toute initiative politique est de se servir de l’expérience des amis russes, qu’avaient concrétisée les résultats positifs des rencontres de Moscou, pour préparer le prochain round de Genève.
Il a incité, à cet effet, De Mistura à bien préparer le processus et à obtenir l’admission des pays concernés sur l’exécution des engagements prévus par les résolutions de l’ONU, insistant que sans s’accorder de considérer le terrorisme comme le principal danger qui menace les Syriens, la guerre contre ce phénomène comme la mission commune des interlocuteurs et l’armée arabe syrienne comme la colonne vertébrale de cette guerre, tout processus politique sera voué à l’échec.
Il a ajouté que l’échec du 1er et 2ème round de Genève II, et la complication des efforts déployés par De Mistura pour geler les combats à Alep, prouvent qu’un rôle étranger entrave tout règlement politique en Syrie et que ce rôle est joué par certains pays, dont la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Jordanie et Israël, qui sont concernés par l’application des résolutions du Conseil de sécurité, Nos 2170, 2178 et 2199, sur la lutte contre le terrorisme et qui s’abstiennent à les exécuter.
Meqdad a, enfin, affirmé la disposition de la Syrie à participer à toutes les rencontres aboutissant à des ententes pour un règlement politique sans marchandage. «La Syrie a besoin d’un règlement politique mais elle n’ira pas vers ce règlement à tout prix et ne renoncera pas à sa décision autonome ni à son unité nationale en faveur d’Israël».
L.A./ A.Chatta