Dubaï-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés Assaad Al- Chaïbani a dit : « En Syrie, nous nous sommes débarrassés du plus grand défi qui privait la dignité et la liberté du peuple syrien, qui est l’ancien régime ».
Dans une interview avec le journaliste du quotidien koweïtien Al Qabas, Ammar Taqi, qu’il a accordée dans le cadre du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, Al-Chaïbani d’ajouter : « Nous avons hérité un système économique dévasté, et chaque économiste est conscient de ce problème, et ce défi est lié aux sanctions qui ont été imposées à la Syrie par l’ancien régime, et ces sanctions doivent levées avec la chute du régime ».
Al-Chaïbani a affirmé que les autres doivent soutenir la nouvelle Syrie et convaincre l’UE et les États-Unis de lever les sanctions imposées par l’ancien régime.
Il a expliqué que pour la première fois, les Syriens se sentent concernés par le gouvernement, et c’est un sens unique de la volonté d’appartenir.
Et Al-Chaïbani de poursuivre : « Tous les Syriens ont participé à ce changement dans le pays, et chaque changement est accompagné d’une certaine obsession, et nous comprenons cela, et travaillons à rassurer les Syriens ».
« En marche prochain, le prochain gouvernement sera représenté par tous les spectres du peuple syrien », a-t-il assuré.
Al-Chaïbani a fait savoir que la construction de l’État et de l’armée prend du temps, et depuis la première semaine de la libération, les marchés et les universités ont rouvert, les employés sont retournés au travail.
Et Al-Chaïbani d’ajouter : « Nous croyons en la capacité du peuple syrien, nous croyons en toutes ses composantes, et le peuple syrien a vécu en harmonie pendant des milliers d’années, et la constitution gouverne tout le monde ».
Il a fait noter qu’il avait reçu une invitation officielle pour visiter l’Irak, indiquant qu’il sera bientôt à Bagdad.
« Notre relation avec la Jordanie est unique parce que nous avons mis fin aux menaces qui lui étaient adressées », a-t-il fait noter.
Et Al-Chaïbani de conclure : « Nous verrons dans un an la Syrie s’exprimer au monde entier, et dans cinq ans, nous serons ici pour parler des réalisations qui ont été faites ».
L.S.