New York – SANA / Le Chargé d’Affaires par intérim de la délégation permanente de la Syrie auprès des Nations Unies, Al-Hakam Dandi, a affirmé que l’occupation israélienne a commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans son agression contre la bande assiégée de Gaza, parallèlement avec la poursuite de ses attaques contre le territoire syrien, ce qui impose au Conseil de sécurité de mettre un terme à ces attaques et de demander des comptes à leurs auteurs, vu qu’elles poussent la région vers une escalade dangereuse qui auraient des effets catastrophiques inévitables.
Dandi a estimé, lors d’une session du Conseil de sécurité sur les affaires politiques et humanitaires en Syrie : « Il est regrettable que nous ayons dû attendre 50 jours avant de parvenir à un arrêt temporaire et partiel de l’agression terroriste israélienne contre la bande de Gaza, qui a visé les enfants, les femmes, les journalistes et les fonctionnaires humanitaires, ainsi que des maisons, des hôpitaux, des écoles, des installations des Nations Unies, ce qui constitue des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », faisant noter que cette agression ne peut en aucun cas être justifiée sous prétexte de « légitime défense ».
Dandi a ajouté que, parallèlement, l’occupation israélienne intensifie ses attaques contre le territoire syrien, dont la plus récente était l’agression il y a deux jours contre l’aéroport international de Damas et des points dans la banlieue de Damas.
Il a assuré la condamnation par la Syrie de ces attaques flagrantes qui violent la Charte des Nations Unies et les dispositions du droit international, appelant une fois de plus le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à condamner ces attaques et à y mettre un terme, et à demander des comptes à ceux qui en sont responsables.
Concernant le retour des réfugiés syriens, Dandi a affirmé que la Syrie, qui accueille favorablement leur retour sûr, digne et volontaire dans leur pays, a entamé un dialogue constructif avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à cet égard.
Il a assuré qu’aucun des personnes qui retourneront ne serait soumis à une discrimination parce qu’il aurait fui leur ancienne résidence, ou parce qu’il aurait demandé l’asile à l’étranger, ou encore parce qu’il serait resté ou résidé dans une région qui était auparavant ou actuellement sous le contrôle de groupes terroristes.
En réponse à la représentante des États-Unis, Dandi a dit : « Il semble que l’ambassadrice américaine tente une fois de plus de lancer des accusations et des allégations contre mon pays, dans le but de détourner l’attention du soutien de son pays au terrorisme israélien, dans un exercice clair de politique d’hypocrisie et de deux poids, deux mesures, sans parler de la riche histoire de son pays qui a commis des crimes de guerre au Vietnam, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, et la liste est longue ».
Dundee a ajouté : “L’invocation par l’ambassadrice américaine du texte de l’article 51 de la Charte des Nations Unies pour justifier les crimes continus de son pays sur le territoire syrien est réfutée par les faits. La Charte et les articles du droit international n’incluent, ne justifient et ne fournissent une justification légale de la présence des forces américaines sur le territoire syrien sans l’approbation de son gouvernement », a-t-il martelé, précisant que Washington a violé l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie et a faussement conduit une « coalition internationale » pour combattre le réseau terroriste «Daech», alors que le véritable objectif de cette coalition n’était rien d’autre que de soutenir le terrorisme et de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la Syrie, au service des intérêts des États-Unis et de l’occupation israélienne.
L.A.