New York- SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a affirmé que les défis du terrorisme, la présence militaire illégale sur les territoires syriens, les agressions répétées d’« Israël » et les mesures coercitives exigent que le Conseil de sécurité condamne ces violations et les arrête immédiatement.
Lors d’une séance tenue par le CS, l’ambassadeur Sabbagh a fait savoir que l’insistance à poursuivre le mécanisme d’acheminement de l’aide via les frontières, qui porte de nombreux défauts et irrégularités, reflète une sélectivité flagrante et une discrimination claire parmi les Syriens qui méritent d’obtenir de l’assistance humanitaire.
Il a ajouté que les efforts fébriles des États-Unis et des pays de l’UE pour prolonger le mécanisme d’acheminement de l’aide, en prétendant une préoccupation humanitaire à l’égard du peuple syrien se contredit avec leur embargo inédit imposé à ce peuple.
Sabbagh a affirmé que la poursuite du pillage, par les forces d’occupation américaines et la milice qui leur est affiliée, des richesses syriennes, y compris le pétrole et le blé, a aggravé la souffrance du peuple syrien, ajoutant : “Nous sommes surpris de l’ignorance non acceptée de ces actes par certaines parties”.
En outre, Sabbagh a fait noter : « La poursuite de la coupure de l’eau à Hassaké par le régime turc et ses terroristes, et son utilisation comme arme de guerre contre les civils, doit être condamnée, car priver les habitants d’eau est un crime de guerre selon le droit humanitaire internationale ».
Et Sabbagh de conclure : « Le CS devrait agir immédiatement pour lutter contre le terrorisme et pour mettre fin aux violations répétées de la souveraineté syrienne, et devrait réclamer de lever immédiatement les mesures coercitives illégales et inciter les pays à accroître les projets de relèvement rapide afin de régler la crise humanitaire en Syrie ».
R.F.