Damas-SANA/ Les travaux de la réunion conjointe syro-irakienne pour lancer la 9e phase du Programme hydrologique intergouvernemental ont débuté aujourd’hui à l’hôtel Dama Rose à Damas.
Le programme, qui sera exécuté à plusieurs étapes, vise à confronter les défis liés à la situation hydrique sur les plans, local et international, pour mieux soutenir la gestion des ressources hydriques.
Le ministre des Ressources hydriques, Tammam Raed, a souligné dans une allocution, le lancement de la 9e phase du Programme en partenariat avec la partie irakienne, vu que les défis visant le secteur de l’eau dans les deux pays en termes d’eau et de changements environnementaux sont similaires, afin d’atténuer les impacts de ces changements.
De son côté, le ministre irakien des ressources hydriques, Mahdi Rachid al-Hamdani, a mis l’accent sur l’importance du programme à l’ombre des changements qui ont affecté les deux pays, indiquant que le programme contribue à l’échange des points de vue et à l’implication de tous les secteurs et ministères concernés dans les deux pays pour sensibiliser l’utilisation des méthodes modernes et la transformation vers les systèmes d’irrigation modernes.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Bassam Ibrahim, a souligné le rôle des recherches scientifiques dans la réduction des impacts des changements climatiques sur l’agriculture, la sécurité alimentaire, la sécurité de l’eau, la santé et l’environnement.
Quant au ministre irakien de l’Environnement, Jassim Abdul Aziz Hammadi, il a mis l’accent sur rôle du programme dans a cristallisation d’une vision future pour faire face aux défis communs qu’affrontent les deux pays.
Il a souligné l’importance d’intensifier les programmes de coopération et d’élaborer des plans pour faire face aux répercussions de la sécheresse et la pénurie d’eau sur l’avenir de la région.
Lamia Chakkour, ambassadrice permanente de Syrie auprès de l’UNESCO, a fait savoir que le but de l’organisation est de mettre en œuvre la 9e phase du programme, en activant le rôle de l’expertise et des compétences nationales, arabes et internationales dans les domaines de l’eau et de la recherche scientifique, ” La réunion est un modèle de coopération et de réponse au temps de crise” a-t-elle dit.
Le directeur du Centre national pour la gestion des ressources en eau de l’Irak, Hatem Hussein, a fait noter que la réunion contribue au développement durable des ressources d’eaux, par l’échange des expériences et la mise au point des projets communs entre les deux pays.
L.S./ L.A.