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Damas-SANA / Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Dr Fayçal Meqdad, a condamné l’insistance par les États-Unis et leurs alliés de provoquer la crise ukrainienne pour menacer la sécurité nationale de la Russie, escalader la tension avec Moscou, ranimer le rôle de l’OTAN et élargir ses menaces de la stabilité mondiale de façon qui risque de déclencher une course d’armement et d’accroître l’éventualité du déclenchement d’une guerre mondiale, y compris celle nucléaire.
Dans un discours prononcé par vidéoconférence devant la Conférence du désarmement à Genève, Meqdad a appelé à reconsidérer l’état du droit international et la Charte de l’ONU, à mettre en œuvre les obligations bilatérales et multilatérales aux niveaux du désarmement nucléaire, de la non-prolifération et de la maîtrise de l’armement face aux dangers internationaux actuels et loin des doubles standards et du chantage politique et à activer le rôle de la Conférence du désarmement en tant que le seul forum négociateur international et multilatéral concerné par le désarmement, notamment nucléaire.
« La Syrie croit en la capacité de la conférence de sortir de la situation et de l’impasse par le biais du respect du principe de la sécurité pour tous les États, la mise en écart de la politisation et par l’engagement au mandat de la conférence », a dit Meqdad qui a émis l’espoir que cette session aboutira à un accord sur un programme de travail intégral et équilibré qui permet à la conférence de récupérer son action et son mandat de négociation.
Meqdad a indiqué que la Syrie avait fait la cible et fait la cible aujourd’hui à une guerre terroriste sans précédent, qui est financée, armée et dirigée par des pays et des parties régionales et internationales bien connues pour lui porter atteinte et nuire à sa stabilité, son unité sa sécurité, en violation flagrante du droit international et de la charte des Nations Unies et du Conseil de sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme.
Miqdad a souligné qu’avec la poursuite par les réseaux terroristes de « Daech » et du « Front Nosra » de menacer la sécurité et la stabilité dans un certain nombre de pays de la région et à l’étranger, le danger de la possession, du développement, du stockage et de l’utilisation des réseaux des armes de destruction massive, y compris les armes chimiques, suscite une véritable inquiétude qui doit être traitée au-delà de tout objectif politique et de toute désinformation.
« La Syrie renouvelle à cet effet son soutien aux négociations sur le projet d’accord concernant la prévention du terrorisme chimique et biologique sur la base du texte proposé par la Russie », a dit Meqdad.
Il a évoqué, en outre, la poursuite par l’entité d’occupation israélienne de déstabiliser la région et de menacer la paix et la sécurité internationales par son insistance de maintenir son occupation des territoires arabes et de poursuivre ses pratiques et ses agressions répétées contre les territoires syriens et ses violations des résolutions du Conseil de sécurité, y compris celle No 350 de l’année 1974 sur le désengagement, soulignant que ces attaques israéliennes ne resteront pas sans riposte.
« Israël n’aurait pas poursuivi son terrorisme, ses actes agressifs et son occupation des territoires arabes en Palestine et au Golan sans la protection des États-Unis et l’indifférence internationale de lui demander des comptes pour ses violations continues du droit international et de la Charte de l’ONU, et pour son mépris des résolutions du Conseil de sécurité », a martelé Meqdad qui a ajouté que l’entité d’occupation continue de développer et d’élargir son arsenal d’armes traditionnelles et non traditionnelles loin de toute supervision internationale et avec un soutien inconditionnel des États-Unis et de leurs alliés européens, ce qui constitue une menace permanente et sérieuse de la paix et la sécurité régionales et internationales.
Miqdad d’ajouter : « Israël a refusé d’adhérer au traité de non-prolifération nucléaire et il refuse de soumettre ses installations nucléaires aux garanties de L’Agence internationale de l’énergie atomique et d’adhérer à l’un des accords essentiels de la Conférence du désarmement ».
Il a émis l’espoir que la prochaine conférence de désarmement, prévue à New York, constitue une occasion sérieuse pour parvenir à un consensus et mettre en œuvre les engagements prévus par l’accord et les documents précédents, surtout en ce qui concerne la création d’une zone vide d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient.
Miqdad a exprimé, enfin, la satisfaction de la Syrie devant le progrès réalisé dans la conclusion d’un accord lors des pourparlers de Vienne sur la mise en œuvre d’un plan de travail global conjoint avec l’Iran, et son soutien à la position iranienne, selon laquelle le succès des pourparlers dépend des garanties américaines et européennes sur la levée des mesures coercitives et de leur engagement de ne pas les imposer de nouveau au peuple iranien.
L.A.
