Damas -SANA / Le candidat à la présidence de la République pour le Front démocratique syrien d’opposition, Mahmoud Ahmad Mer’i, a appelé tous les Syriens à participer aux élections et à choisir le candidat le plus qualifié et le meilleur programme électoral pour servir la Syrie, assurant qu’il respectera tout résultat que décident les Syriens.
Dans une interview accordée hier soir à la TV syrienne, Mer’i a indiqué qu’il est candidat du Front démocratique syrien d’opposition, qui comprend six partis, y compris des partis autorisés, des organes et des partis en train d’avoir des autorisations, des personnalités indépendantes de l’opposition et des mouvements de l’opposition nationale.
« Je suis un véritable opposant et j’étais à l’opposition nationale depuis les années 70. Je suis le candidat de chacun qui accepte mon programme, soit de l’opposition interne ou de celle externe », a dit Mer’i.
Quant à son programme électoral, Mer’i a affirmé que pour lui, l’armée est une ligne rouge et qu’elle est la seule à porter l’Arme.
« Après avoir présenté mon programme électoral, il y a des groupes et des personnalités d’opposition nationale interne et externe qui m’ont envoyé des messages de soutien à ma candidature et mon programme électoral », a-t-il déclaré, affirmant à cet effet la nécessité de la contribution de l’opposition nationale au gouvernement et à la vie politique.
Mer’i a expliqué que «la Syrie a été la cible d’agression et de complot, mais en même temps, il y avait des revendications justes et légitimes, et la crise nécessite une solution politique et plus de participation et d’activation dans la vie politique ».
Il a assuré à cet effet qu’il ne mène jamais des contacts avec ceux qui s’étaient vendus pour des agendas régionaux ou internationaux.
« En tant qu’opposition politique, nous avons de vraies demandes de réforme, et malgré tout ce que nous avons souffert à ce stade, nous ne vendons pas notre patrie et nous ne quittons pas la Syrie », a-t-il noté.
Il a affirmé qu’il est contre les sanctions économiques imposées à la Syrie et qui nuisent à la vie des citoyens, ajoutant que chacun qui appelle au durcissement des sanctions contre la Syrie est un agent et un traître, car ces sanctions ont affecté les citoyens syriens et leur vie.
D’autre part, il a mis l’accent sur la nécessité de la participation de la Femme à la vie politique et au Parlement et de la consolidation du rôle de la Femme.
Quant à la cause palestinienne, il a affirmé qu’il est contre toute forme d’occupation israélienne, turque ou américaine, ajoutant que cela signifie qu’il soutient la résistance et la cause essentielle qui est la cause palestinienne.
« Je suis arabe et je crois en le projet national arabe hostile à celui américano-sioniste dans la région, et je crois que ce qui a été usurpé par force ne peut être récupérer que par la force au Golan ou avec les Turcs ou les américains », a-t-il martelé.
Mer’i a, de même, assuré qu’il est contre les pratiques des « FDS », dont l’enlèvement des habitants, le recrutement, le vol des ressources, l’imposition des taxes et l’expulsion des habitants de leurs terres.
D’autre part, il a appelé tous les Syriens à se être ensemble dans une conférence de dialogue syro-syrienne et un gouvernement d’unité nationale pour trouver une solution politique à la crise et à œuvrer pour la libération des «prisonniers d’opinion», les détenus et les kidnappés.
En tant que premier candidat de l’opposition à participer aux élections présidentielles en Syrie, Mer’i s’est adressé au peuple syrien en déclarant que «la Syrie est en réel danger, et le citoyen syrien souffre d’une crise économique étouffante, et les ressources syriennes sont volées par le occupants sionistes, turcs et américains ».
Mer’i de conclure : “Je respecterai la volonté de l’électeur syrien et tout résultat que décideront les Syriens, et j’invite tous les Syriens à participer à ces élections et à choisir le meilleur programme et le candidat le plus qualifié pour servir et construire la Syrie”.
L.A.