Genève-SANA/ La Syrie a affirmé que le projet de résolution britannique sur la situation des droits de l’homme en Syrie démontre à nouveau la détermination de la Grande-Bretagne et des autres pays qui le parrainent à politiser les travaux du Conseil des droits de l’homme et ses mécanismes et à agir d’une manière qui se contredit avec la Charte des Nations Unies et les principes de l’impartialité et de l’objectivité, dont les travaux du Conseil doivent caractériser.
Commentant l’adoption par le Conseil des droits de l’homme d’un projet de résolution britannique sous le titre : « Situation des droits de l’homme en République arabe syrienne » et la prorogation du mandat de la soi-disant « Commission d’enquête internationale » pour un an supplémentaire, l’ambassadeur permanent de la Syrie auprès l’ONU et les organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a indiqué, dans un communiqué qu’il a lu avant l’adoption du projet de résolution britannique, que les pays qui parrainent et soutiennent les groupes terroristes, occupent des parties des territoires syriens et qui imposent au peuple syrien des mesures coercitives unilatérales qui atteignent le niveau des crimes contre l’humanité à l’ombre de la pandémie de « Covid-19 » ne possède pas de légitimité morale et politique pour soumettre des résolutions sur la situation en République arabe syrienne.
L’ambassadeur Ala a fait savoir que la Grande-Bretagne, le principal parrain du projet de résolution, était au cours des derniers dix ans un acteur principal dans la fabrication des allégations et la promotion des campagnes médiatiques et politiques contre le gouvernement syrien.
L’ambassadeur Ala a affirmé que les allégations de s’intéresser au règlement politique, d’arrêter la souffrance humanitaire et de respecter la souveraineté de la République arabe syrienne et son intégrité territoriale ne conforment pas au contenu du projet de résolution britannique.
Il a réitéré le rejet par la Syrie de cette résolution politisée qui se base sur des accusations fabriquées que ceux adoptant ce projet de résolution avaient dépensé des millions de dollars pour les financer et promouvoir dans le contexte des campagnes de tromperie politique et médiatique contre le gouvernement syrien.
R.F.