Genève-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que certains pays tentent d’exploiter la Conférence du désarmement pour liquider leurs comptes contre des pays qui ne partagent pas leurs positions et politiques hostiles, indiquant que ces pays ne se sont pas contentés pendant les dernières années d’entraver le retour de la conférence pour qu’elle joue son rôle, mais ils ont œuvré pour détériorer la crédibilité et le rôle des mécanismes mis en place conformément à des accords négociés à la conférence.
Dans un communiqué qu’il a lu via vidéo devant le segment de haut niveau de la Conférence du désarmement, Miqdad a indiqué que la politisation de l’action de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques l’avait faite s’éloigner de ses missions définies par la convention sur l’interdiction et avait constitué une menace sur sa crédibilité et son avenir.
Il a souligné que les pressions américaines et occidentales exécrées sur le secrétariat technique ayant objectif de transformer l’organisation à un outil pour viser des pays parties à la convention au profit des intérêts géopolitiques des États-Unis.
Miqdad a fait savoir que les États-Unis et la France œuvrent pour promouvoir de nouveaux projets de résolution dans le but de trouver des prétextes pour commettre davantage d’agressions contre la Syrie et d’encourager les réseaux terroristes à mener de nouveaux scénarios chimiques fabriqués au profit des politiques hostiles américaines et israéliennes, affirmant que la Syrie ne permettra jamais de faire passer ces scénarios et de transformer des organisations internationales telles que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques en un outil pour servir les politiques occidentales, et c’est la responsabilité de tous les pays membres de cette organisation et notamment de cette conférence.
Et Miqdad de poursuivre : « La Syrie accorde un grand intérêt à la Conférence du désarmement et elle s’attache à coopérer avec les efforts des présidences qui respectent le professionnalisme, les principes d’impartialité et d’intégrité ».
Il a ajouté que la Syrie réitère son soutien au projet de traité proposé par la Russie et la Chine sur l’interdiction de la propagation des armes dans l’espace extra-atmosphérique et soutient le lancement de négociations à la Conférence sur un projet de convention pour lutter contre le terrorisme chimique et biologique en se basant sur le texte proposé par la Russie, et ce, pour renforcer le cadre juridique de la lutte contre le terrorisme pour qu’il inclue toutes les armes de destruction massive.
Il a également souligné le rejet de « Israël », la seule partie qui a des armes de destruction massive dans la région, d’adhérer à tous les traités et accords principaux relatifs à l’interdiction de la propagation de ces armes, ce qui la rend la source principale qui menace la paix et la sécurité dans la région.
R.F.