Genève – Sana/ L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du bureau de l’ONU et des autres organisations internationales à Genève, l’ambassadeur, Hussam Eddine Ala, a affirmé que la coupure d’eau potable par les forces d’occupation turque et ses mercenaires, de Hassaké et de ses zones avoisinantes, constituent un crime de guerre et une violation des dispositions du droit international relatif aux droits de l’homme et vise à déplacer les citoyens syriens.
C’était dans le message adressé au Haut-Commissaire aux droits de l’homme et dans des notes verbales adressés aux missions des États membres à Genève et au Rapporteur spécial sur le droit à l’eau potable et aux services d’assainissement, sur les développements liés à l’arrêt par les forces du régime turc et ses mercenaires du fonctionnement de la station de pompage d’eau d’Alouk.
L’ambassadeur Ala a déclaré: « En référence au précédent mémorandum n ° 205 du 11/10/2020, qui concerne les conditions de vie de plus d’un million de citoyens syriens souffrant d’une pénurie d’eau potable, en raison de l’arrêt du fonctionnement de la station de pompage d’Alouk, les forces d’occupation turque ont de nouveau coupé l’approvisionnement en eau de la station, qui constitue la source principale d’approvisionnement en eau potable de plus d’un million de personnes dans la ville de Hassaké et dans les quartiers résidentiels avoisinants, depuis le 30 novembre dernier ».
L’Ambassadeur Ala a souligné que la ville de Hassaké continue à souffrir de la coupure répétée de l’eau potable. Elle a connu jusqu’à présent 17 interruptions de l’approvisionnement en eau depuis le 9 octobre de l’année dernière, après que les forces d’occupation turque ont occupé la ville de Ras Ain dans la banlieue nord-ouest de Hassaké, où se trouve la station d’Alouk.
Ala a souligné que cette mesure s’inscrit dans le cadre des pratiques systématiques du régime turc qui visent à déplacer les citoyens syriens des zones qu’il occupe, pour imposer des changements démographiques s’harmonisent à ses objectifs expansionnistes et coloniaux, quels que soient les besoins humanitaires des habitants de ces zones, ce qui constitue une violation des dispositions du droit international des droits de l’homme.
Ala a appelé le Rapporteur spécial sur le droit à l’eau potable et aux services d’assainissement à continuer à surveiller ces actes hostiles répètes, menés par les forces d’occupation turque contre le peuple syrien et à faire la lumière sur leurs conséquences catastrophiques.
D.H.