New York-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari a affirmé que l’Assemblée générale des Nations Unies réclame chaque session à l’entité de l’occupation israélienne de mettre fin à son occupation du Golan syrien.
Lors d’une séance de l’Assemblée générale des Nations unies, Jaafari a indiqué que la Syrie réclame aux Nations Unies de mettre leurs résolutions en application pour mettre fin à l’occupation israélienne des territoires arabes occupés et réaffirme que son droit souverain au Golan syrien occupé n’est pas soumis à négociation.
Jaafari a souligné que le quatrième paragraphe du projet de résolution de l’Assemblée générale présenté à la session actuelle stipule que « l’Assemblée générale décide, une fois de plus, que l’occupation et l’annexion du Golan syrien constituent une pierre d’achoppement pour la réalisation d’une paix juste, globale et durable dans la région ».
Jaafari a renouvelé la condamnation de la Syrie avec les termes les plus sévères des décisions de l’Administration américaine, qui représentent une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations unies et des résolutions y relatives, les considérant comme une action unilatérale menée par une partie qui n’a pas la capacité politique, juridique ou morale pour décider du sort des peuples du monde.
Jaafari a souligné que l’occupation israélienne n’aurait pas existé et continué si elle n’avait pas eu le soutien politique, militaire, économique et financier de certains pays influents au sein de l’ONU, en particulier les Etats-Unis qui couvrent ses crimes dans les instances internationales, ce qui rend ces pays un partenaire direct dans les crimes de l’occupation israélienne contre nos pays et nos peuples.
Jaafari a indiqué que le grand soutien apporté par un certain nombre de pays à l’occupant israélien avait encouragé celui-ci à poursuivre ses violations du droit international et des dispositions de la Charte des Nations unies, et peut-être que la dernière forme de ce soutien était la visite provocatrice du Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, dans les colonies israéliennes au Golan syrien occupé le 19 du mois passé, juste avant la fin du mandat de l’Administration Trump et ses déclarations par lesquelles il tentait de consacrer la colonisation et l’occupation, faisant fi de la logique, du droit international et des résolutions de référence, en particulier celle N° 497 de 1981.
Jaafari a affirmé la position ferme et de principe de la Syrie en faveur du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale, tout en garantissant le droit des réfugiés à retourner dans leurs foyers conformément à la résolution 194 de l’an 1948, appelant à nouveau à accorder à la Palestine le statut de membre à part entière des Nations unies.
Jaafari a enfin appelé tous les pays membres à voter en faveur du projet de résolution intitulé (le Golan syrien) pour confirmer l’engagement au droit international, en particulier le principe essentiel représenté par le fait qu’il n’est pas permis d’acquérir des territoires par la force afin que l’Organisation des Nations unies ne répète pas les erreurs de la Société des Nations.
R.F./R.B.