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Damas-SANA / Le président du Conseil des ministres, chargé d’expédier les affaires courantes, Hussein Arnous, a affirmé que les travaux de réparation du gazoduc arabe, qui faisait l’objet d’un attentat terroriste à l’aube aujourd’hui, se déroulent à rythme rapide et qu’il sera ce soir en pleine préparation.
Dans une déclaration aux journalistes, Arnous a indiqué, lors de son inspection des ateliers de maintenance travaillant dans la réparation du gazoduc arabe entre les deux régions de Dhmeir et Adra, que « les terroristes voulaient utiliser à travers cet attentat les signes du sabotage, mais nos ouvriers aiment la construction, la reconstruction et le travail ».
Arnous a précisé que les 1100 mégawatts hors service à la suite de l’attaque terroriste contre le gazoduc alimentant les stations avaient conduit à la perturbation du travail du réseau et à une interruption générale de l’électricité, mais grâce aux efforts des travailleurs que ce soit au ministère de l’Electricité ou au ministère du Pétrole, la situation de l’électricité en Syrie est devenue bonne à huit heures du matin et a dépassé le taux de 60%.
Pour sa part, le ministre de l’Information au gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, Imad Sara, a indiqué que l’attentat contre le gazoduc vise à priver le citoyen syrien des quelques quantités de gaz qui lui parviennent et à faire pression sur la Syrie, d’autant plus qu’il a coïncidé avec la convocation à Genève du comité chargé de débattre la constitution, car certains veulent obtenir des concessions mais ces concessions ne seront pas obtenues quel que soit le terrorisme pratiqué contre la Syrie.
Le ministre Sara a souligné que les ennemis de la Syrie combattent le peuple syrien avec le « nerf de sa vie », indiquant que le terrorisme n’avait pas commencé en Syrie aujourd’hui, mais en 2011 lorsque des milliers de mercenaires avaient été amenés en Syrie pour détruire les infrastructures, y compris les lignes électriques, les ambulances et les hôpitaux.
Il a ajouté que le terrorisme contre la Syrie se poursuivait dans un nouveau cycle à travers l’embargo économique et aujourd’hui en empêchant le pétrole syrien d’atteindre le citoyen syrien et le blé syrien et également en privant les habitants de Hassaké de l’eau au vu et au su des Nations unis.
R.Bittar
