L’ambassadeur Ala: L’application par Washington de la soi-disant “Loi César” constitue un crime contre l’humanité

Genève-SANA / L’ambassadeur Hussam el-Din Ala, ambassadeur permanent de la Syrie auprès du Bureau des Nations unies à Genève, a affirmé que la prolongation par l’Union européenne de ses mesures économiques unilatérales contre la Syrie au milieu de la pandémie du coronavirus, parallèlement avec la mise en œuvre par les Etats-Unis de la soi-disant “Loi César” qui impose un embargo au peuple syrien et pratique le terrorisme économique en vue d’entraver les efforts de développement et la reconstruction en Syrie, est un comportement qui équivaut à un crime contre l’humanité.

Dans une déclaration qu’il a faite avant l’adoption par le Conseil des droits de l’homme du projet de résolution britannique sur la situation des droits de l’homme en République arabe syrienne, l’ambassadeur Ala a précisé que les pays occidentaux se sont plaints de la situation humanitaire dans les zones contrôlées par les groupes terroristes au moment où les mêmes pays imposent un embargo à l’ensemble du peuple syrien.

Ala a souligné que le traitement des crises humanitaires dont souffre le peuple syrien ne se fait ni lors de conférences tenues en l’absence du gouvernement syrien, ni en faisant pression sur les Nations unies pour les empêcher de soutenir les efforts de développement ni en perturbant les efforts pour assurer le retour des Syriens déplacés à leur patrie.

L’ambassadeur Ala a souligné que l’insistance dans les résolutions du Conseil sur le strict respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne est en contradiction avec la méconnaissance dans ces mêmes résolutions des crimes de guerre commis par le régime turc en détruisant le patrimoine historique et en volant les ressources économiques dans les régions nord de la Syrie.

Il a souligné que l’appui militaire direct qu’apporte le régime turc aux réseaux terroristes, classés au niveau international comme des entités terroristes affiliées à « Daech » et à Al-Qaïda et leurs attaques contre les positions de l’armée arabe syrienne et contre les civils constituent une transgression des ententes et des accords d’Astana et de Sotchi et font des zones où se trouvent les réseaux terroristes et leur soutien turc dans les régions d’Idleb et leur alentour comme un foyer du terrorisme international.

« A la lumière de cette réalité, la Communauté internationale doit assumer la responsabilité de soutenir les efforts de l’Etat syrien dans la lutte contre le terrorisme et l’occupation et la protection de ses terres et de ses citoyens contre les crimes commis par les terroristes », a-t-il ajouté.

L’Ambassadeur Ala a enfin souligné que le fait d’insister sur des résolutions non consensuelles et ne jouissant pas de l’approbation de l’Etat concerné et du plein soutien des membres du Conseil des droits de l’homme fait perdre ces résolutions leur légalité et leur crédibilité et les place dans la catégorie des résolutions dissociées de la réalité.

 

R.Bittar

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