New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Jaafari, a affirmé qu’après plus de trois ans de l’offensive terroriste visant la Syrie, tous les pays sont devenus matures du danger du terrorisme et de sa propagation dans le monde.
Dans une allocution qu’il a prononcée aux Nations Unies sur les Droits de l’Homme, Jaafari a fait savoir que les décisions politisées contre le gouvernement syrien avaient attisé la souffrance du peuple syrien et adressé un message sur le fait que les terroristes sont protégés et peuvent poursuivre leurs crimes.
Jaafari a indiqué que la commission internationale autonome chargée de rétablir les faits sur la situation des Droits de l’Homme en Syrie, a remarquablement changé sa position vis-à-vis de ce qui se passe en Syrie et reconnaît, dans son rapport publié aujourd’hui sur les crimes et les violations du réseau terroriste de l’EI en Syrie, la présence du terrorisme dans ce pays.
Il a souligné que le rapport de la commission, qui qualifie de “graves” les violations de Daech contre les Syriens, ne réclame pas franchement aux deux régimes qatari et saoudien de mettre fin à leur financement du terrorisme et ne demande point au régime turc de cesser l’afflux de terroristes étrangers via ses frontières avec la Syrie. “Ce rapport n’incite pas également les Etats-Unis, la France et les autres pays occidentaux à remplir leurs engagements vis-à-vis des résolutions du Conseil de sécurité N°2170 et 2178”, a-t-il ajouté.
A. Chatta