Un an après l’invasion par les forces du régime turc et ses mercenaires de la ville d’Ifrine, les terroristes y poursuivent leurs crimes

Alep-SANA / Il y a un an, les forces du régime turc et de ses mercenaires des groupes terroristes ont envahi la ville d’Ifrine après trois mois de bombardement systématique aux différents types d’armes et par avions de combat des quartiers de la ville et des dizaines de villages et de localités dans sa périphérie pour permettre aux milliers de terroristes d’attaquer les civils, de voler leurs propriétés et de les déplacer.

L’ampleur, la nature et le temps de l’agression contre Ifrine au nord d’Alep montrent la détérioration du plan d’Erdogan dans la région après la victoire stratégique dans la libération de la ville d’Alep du terrorisme et les autres batailles jusqu’à la libération de vastes zones dans les banlieues d’Alep et de Hama et dans la banlieue sud-est d’Idleb.

Le bombardement brutal exécuté le 18 mars dernier par les forces du régime turc et de ses mercenaires pendant des jours contre la ville, a causé de grande destruction dans l’hôpital d’Ifrine et la coupure des eaux et de télécoms dans la ville, en plus des dizaines de martyrs et de blessés parmi les civils, dont la majorité sont des enfants et des femmes.

Après un an de l’invasion par les terroristes de la ville, des sources civiles et des rapports médiatiques ont confirmé l’ampleur de la catastrophe dont les civils qui sont restés dans la ville et dans les villages et les localités périphériques souffrent à cause de l’insécurité à l’ombre du déploiement de plus de 50 réseaux terroristes, dont la majorité portent l’idéologie du réseau terroriste d’al-Qaïda et qui enlèvent presque quotidiennement les civils, volent les maisons et qui déplacent leurs populations par force pour les octroyer aux familles des terroristes dans des fatwas takfiristes qui rendent plus difficiles la poursuite de la présence de ce qui reste des habitants de la ville sinistrée.

L’agression contre Ifrine rappelle de ce que l’ennemi sioniste a fait dans la ville de Quneitra libérée, puisque les Sionistes n’avaient pas quitté ni de pierre, ni de puits, ni d’église, ni de maison, ni d’hôpital.

Le régime turc a détruit dans un bombardement direct et délibéré des sites archéologiques et historiques remontant à des siècles, en particulier le site archéologique de Brad où se trouve le mausolée de Mar Maroun au nord d’Alep et qui est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’an 2011.

Les sources affirment également que des groupes terroristes avaient abattu en février dernier environ 1050 oliviers, cerisiers et amandiers des habitants du village de Qorna dans le nord-ouest de la ville d’Ifrine pour les acheminer aux territoires turcs.

Dans le cadre des plans de leurs commanditaires à Ankara et dans le but d’estomper l’identité de civilisation de la zone, les terroristes ont fouillé sur directives des archéologues turcs, américains et français dans les sites archéologiques et ont volé beaucoup de pièces antiques.

L’armée arabe syrienne ripostera à l’agression et purifiera tout pouce du sol de la patrie du terrorisme et mettra fin à la présence illégale des forces étrangères.

A.Chatta

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