Homs-Sana/Le camp de Rukban des déplacés syriens fait preuve de l’exploitation par l’Administration américaine des questions des peuples, en tant que feuille de chantage et de pression en vue de réaliser ses complots agressifs et ses intérêts dans la région.
Washington, qui avait illégalement envoyé ses troupes en Syrie, n’a épargné aucun prétexte pour justifier sa présence, même aux dépens des enfants et des femmes.
Les deux commissions de coordination syrienne et russe concernées par le retour des déplacés syriens ont affirmé que «Washington ne s’intéresse pas à la catastrophe humanitaire qu’il avait provoquée dans le camp et essaie de rester autant que possible dans la zone de Tanf pour justifier sa présence illégale au sud syrien».
Des milliers de Syriens déplacés par le terrorisme dans le camp de Rukban sur la frontière syro-jordanienne, vivent toujours dans des conditions catastrophiques au vu des forces d’occupation américaines qui imposent leur domination contrairement au droit international.
Selon le Programme alimentaire mondial, les personnes déplacées dans le camp de Rukban «vivent dans un environnement désertique sous des tentes, dont la plupart sont faites de plastique, de tissus usés et de boue”, en présence des forces d’occupation américaines qui entravent l’accès des convois d’aide organisés par le Croissant-Rouge arabe syrien, avec l’appui et la coordination du gouvernement syrien.
Tous les faits confirment que le seule responsable de la catastrophe humanitaire dans laquelle vivent nos citoyens est l’occupation américaine et ses outils qui ont empêché avec la force les citoyens syriens de quitter le camp de Rukban, malgré les corridors sûrs ouverts à tous ceux qui souhaitent le quitter, ce qui a été confirmé par une source responsable du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés qui avait affirmé que la solution définitive de la catastrophe réside dans le départ des forces d’occupation américaines du camp et des autres zones en Syrie.
Raghda Bittar