Marrakech SANA / La Syrie a affirmé la nécessité de respecter le droit international et les dispositions de l’ONU, notamment celles relatives aux principes de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, dans le but de préserver la paix et la sécurité internationales, assurer les circonstances politiques et économiques et réaliser le développement durable en vue de mettre fin à la migration illégale.
Le représentant de la Syrie à la conférence internationale de Marrakech tenue afin d’adopter le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, le membre de la mission syrienne permanente à l’ONU à New York, le conseiller Qussay al-Dhahak, a fait savoir que la région du Moyen-Orient avait souffert pendant des décennies des politiques d’hégémonie, d’agression et d’occupation israélienne des territoires arabes et que la Syrie avait confronté pendant les sept dernières années des violations graves du droit international, des crimes et d’un soutien apporté au terrorisme par des gouvernements des pays membres de l’ONU afin de la déstabiliser.
« Ces politiques et ces pratiques accompagnées de mesures économiques coercitives et unilatérales imposées par certains pays à la Syrie avaient leurs retombées sur l’obligation de nombre de Syriens à quitter leur pays », a-t-il dit.
Et al-Dhahak de poursuivre : « A la lumière des accomplissements réalisés par l’Etat syrien et ses alliés dans la lutte antiterroriste et dans le rétablissement de la sécurité et de la stabilité, le gouvernement syrien a adressé une invitation à tous les Syriens pour regagner leur pays », affirmant que l’Etat syrien et ses institutions accordent la priorité au retour de chaque syrien en toute dignité et sécurité et avaient poursuivi leur quête à réhabiliter ce que le terrorisme avait détruit, à parvenir à un règlement qui se base sur le processus politique sous une direction syrienne et à aller de l’avant dans les réconciliations et le dialogue inter-syrien.
Il a ajouté que certains pays avaient œuvré pour entraver ces efforts en soutenant le terrorisme, en tentant de perdurer la crise, en déjouant les efforts faits en vue d’y mettre fin, en politisant le dossier de retour et en liant la reconstruction à des conditions politisées qui ne sont point compatibles avec les principes de l’action humanitaire.
« Le gouvernement syrien accueille favorablement l’adoption du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, lequel inclut des visions et des objectifs qui consolident l’action commune et la coopération pluraliste afin de consolider les points positifs que la migration réalise», a-t-il fait noter.
Al-Dhahak a réclamé d’arrêter les politiques adoptées par les pays soutenant le terrorisme pour perdurer la crise en Syrie et les crimes que commet la « Coalition internationale », conduite par les Etats-Unis, contre les civils syriens, de mettre fin à l’occupation israélienne des territoires arabes occupés et d’annuler les mesures économiques coercitives imposées au peuple syrien et qui entrave l’obtention de ses besoins de première nécessité et de la réalisation du développement durable, ce qui constitue un motif pour la migration.
A.Chatta