Damas / Le vice-ministre des AE et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a mis en garde contre l’intensification par des parties bien connues de l’accusation de la Syrie d’avoir utilisé des armes chimiques sur fond de grands accomplissements réalisés par l’armée arabe syrienne dans la lutte antiterroriste.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui dans le bâtiment du ministère des AE et des Expatriés, Miqdad a fait noter que ce qui suscite les scepticismes c’est que l’OIAC ignore toujours les informations présentées par la Syrie sur l’usage, à plusieurs reprises, d’armes chimiques par les terroristes.
« En dépit des circonstances très difficiles et compliquées, la Syrie a appliqué la résolution du Conseil de sécurité N°2118 relative au démantèlement du programme chimique syrien », a-t-il fait noter.
Miqdad a indiqué que l’objectif des Etats-Unis et de leurs alliés de cette campagne contre la Syrie est de soutenir complètement les terroristes qui utilisent des armes chimiques et de les encourager à les utiliser à plusieurs reprises dans l’avenir, précisant que depuis le début de cette année, quatre cas de l’usage d’armes chimiques par les terroristes avaient été dévoilés à Sourouj dans la banlieue d’Idleb et à Mecheirfa.
Selon Miqdad, les experts de l’OIAC ont ignoré les preuves démontrant l’obtention par les hommes armés de grands stocks d’agents toxiques et de la technologie pour leur production de certains pays voisins.
Il a qualifié de « non objectives, non professionnelles et non crédibles » les conclusions des commissions d’enquête internationales, y compris la commission d’établissement des faits relevant de l’OIAC, lesquelles imputent au gouvernement syrien la responsabilité de l’usage d’armes chimiques à Khan Cheikhoun.
Questionné sur les possibilités de l’utilisation de la question de l’arme chimique comme prétexte pour attaquer militairement la Syrie, Miqdad a répondu : « Nous disposons d’armes conventionnelles qui suffisent de défendre la Syrie et il n’y a aucune justification pour n’importe quel Etat dans le monde de menacer ou de frapper la Syrie sauf le soutien aux terroristes ».
Et Miqdad de conclure : « La Syrie n’a refusé aucune demande de l’OIAC, mais elle n’admettra aucune commission issue du Conseil des Droits de l’homme qui est politisé et dont les positions se basent sur le soutien complet aux terroristes ».
A.Chatta