New York / Le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, a affirmé La nécessité de retirer toutes les forces qui se trouvent en Syrie d’une façon illégale immédiatement après la fin de de l’éradication des terroristes.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à New York en marge des travaux de la 72e session de l’Assemblée Générale de l’Onu, Lavrov a souligné qu’il y a une présence légale sur demande du gouvernement syrien qui décide l’avenir de cette présence et une autre présence militaire illégale par certains pays que personne n’avait invités en Syrie, disant : «Le premier pas sur la voie vers l’éradication du terrorisme est l’écartement de toutes les forces illégales se trouvant en Syrie».
Il a fait savoir que l’éradication des terroristes en Syrie implique une coordination entre les militaires russes et américains, mais Washington la refuse.
Il a affirmé, en outre, la nécessité d’empêcher la partition des territoires syriens, mettant en garde contre les répercussions dangereuses de ceci sur tout le Moyen-Orient.
Lavrov a indiqué que l’idée des quatre zones de désescalade est provisoire et durera six mois, soulignant qu’elle vise à réduire le niveau de la violence et à assurer la plate-forme appropriée pour lancer un dialogue inter-syrien global, régler la crise en Syrie par la voie politique et pour réactiver les mécanismes de la réconciliation nationale.
Il a, enfin, assuré que les sanctions économiques imposées par l’Union Européenne à la Syrie jouent un grand rôle dans beaucoup de problèmes humanitaires qu’affronte la Syrie et qui entravent l’accès des aides aux citoyens.
Par ailleurs, Lavrov a critiqué le mécanisme de l’enquête sur l’usage des armes chimiques en Syrie, soulignant que la plupart des membres de la commission d‘enquête représentent des pays hostiles au gouvernement syrien.
A. Chatta / L.A.