Genève / Le représentant permanent de la République arabe syrienne auprès de l’ONU à Genève, l’ambassadeur Hussam Eddine Ala, a affirmé que les rapports de la commission internationale indépendante de l’ONU sur la Syrie confirment à plusieurs reprises qu’elle avait dépassé sa compétence en s’accordant le droit de retenir l’accusation politique au lieu de l’analyse juridique, soulignant que l’adoption par la commission des rapports des parties suspectes la rend non crédible.
Dans un communiqué qu’il a lu lors d’une séance de dialogue avec la commission sur son rapport relatif à la situation en Syrie dans le cadre du chapitre IV de l’ordre du jour des travaux de la 36e session du Conseil des Droits de l’Homme tenue aujourd’hui au siège de l’ONU, Ala a fait noter que la République arabe syrienne avait mis en garde contre les répercussions de la poursuite par certains pays de l’exploitation des mécanismes du Conseil en vue de contrôler le déroulement et les résultats des enquêtes au profit de leurs agendas politiques et pour porter atteinte aux résultats des réunions de Genève et d’Astana, ainsi qu’aux accomplissements réalisés dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et aux efforts des réconciliations nationales.
« La Syrie rejette les accusations retenues par le rapport, dont les allégations sur le déplacement coercitif des habitants des zones où se déroulent les réconciliations nationales », a-t-il dit.
Il a ajouté que le gouvernement syrien dénonce la concentration du rapport de la commission sur la dimension confessionnelle afin de prétendre qu’une guerre civile se passe en Syrie, assurant que la République arabe syrienne refuse catégoriquement toutes ces allégations.
Et Ala de poursuivre : « Les rapports de la commission sont pleins de contradiction et de double critère ».
Ala a indiqué que la commission n’hésite pas à accuser le gouvernement syrien de la responsabilité de l’incident de Khan Cheikhoun présumé bien qu’il ne soit pas de sa compétence.
A.Chatta