Damas / La Syrie a adressé, par le biais de son représentant permanent au bureau de l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, un message au président du Conseil des droits de l’Homme en riposte aux allégations lancées par une Commission relevant du Conseil des droits de l’Homme sur l’usage présumé par l’Etat syrien de gaz chimiques à Khan Cheikhoun et dans d’autres zones.
Ala a indiqué dans le message que la Syrie n’avait pas utilisé les gaz toxiques contre son peuple et ne le fera point, car elle n’en dispose point et car elle considère l’usage de tels gaz comme crime moral condamné.
Il a fait savoir que l’insistance par la Commission d’enquête internationale sur l’utilisation du sujet des armes chimiques est une transgression flagrante de son mandat et du mandat du Conseil des droits de l’Homme, une violation de la compétence des commissions d’établissement des faits techniques créées par l’OIAC, du mandat du mécanisme d’enquête conjoint et des prérogatives du Conseil de sécurité et une tentative dévoilée de perturber son travail en vue d’anticiper les résultats de ses enquêtes en cours.
Ala a assuré que la trajectoire “politisée et sélective” que suit la Commission d’enquête internationale depuis sa création sert les agendas des pays donnés qu’elle obéit au détriment de la crédibilité du Conseil des droits de l’Homme et de son rôle dans la consolidation de ces droits loin des considérations politiques et de la politique de double critère, soulignant que la Syrie réclame, à cet effet, l’arrêt de l’action de telles commissions qui nuisent au rôle du Conseil.
A.Chatta