Capitales / Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a affirmé que son pays condamne vivement l’agression américaine contre la Syrie, assurant que cette agression constitue une violation du droit international et un soutien aux terroristes.
Dans une déclaration qu’il a faite aujourd’hui, Qassemi a assuré que la frappe aux missiles, menée par les Etats-Unis contre les territoires syriens, contribue à compliquer la situation en Syrie et dans la région.
En outre, l’adjoint du président du Conseil de la Choura en Iran, Hossein Amir Abdullahian, a affirmé que l’agression américaine contre la Syrie confirme que les Etats-Unis ne sont pas sérieux dans la lutte contre le réseau terroriste “Daech”.
“Cette agression entrave les efforts visant à parvenir à une solution politique de la crise en Syrie”, a dit Abdullahian qui a ajouté que cette réaction militaire se contredit avec les droits de l’Homme, la Charte des Nations unies et les droits internationaux.
Abdullahian a, de même, affirmé que les accusations proférées contre la Syrie sur l’usage de l’arme chimique sont infondées.
D’autre part, des médias ont fait savoir que la Bolivie avait appelé aujourd’hui à tenir une séance urgente du Conseil de sécurité pour examiner la frappe aérienne américaine en Syrie.
La Grèce refuse fermement toute intervention militaire étrangère en Syrie
La Grèce a affirmé son refus de toute intervention militaire étrangère en Syrie, et ce après l’agression menée par les Etats-Unis contre une base aérienne de l’armée arabe syrienne dans la région centrale.
Dans une déclaration à “Sputnik”, une source du ministère grec de la Défense a affirmé que la Grèce s’oppose fermement à toute intervention militaire en Syrie et appelle au dialogue et au rétablissement de la paix dans ce pays, faisant savoir qu’une telle agression entravera le dialogue en Syrie”.
Razane /L.A.