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Banlieue de Damas/Le gouverneur de la banlieue de Damas, Alaa Ibrahim, a indiqué que les chantiers avaient commencé la restauration de dégâts causés dans la source de Fija dans la vallée de Barada dans la banlieue de Damas, du fait des attaques des terroristes.
Dans une déclaration donnée à la presse dans la source de Fija, Ibrahim a fait savoir que les dégâts qu’avait subis la source sont considérables et exigent du temps pour les restaurer et pomper à nouveau l’eau vers la ville de Damas.
Il a ajouté qu’un plan de secours avait été mis au point pour fournir l’eau à la ville de Damas, en profitant d’une partie des eaux de la source de Fija, de Ain Harouch et des ponts provisoires jusqu’à la fin des travaux de maintenance.
Les chantiers étaient entrés ce matin à l’installation de la source de Fija à Wadi Barada dans la banlieue de Damas, pour y évaluer les dommages causés du fait des attaques des réseaux terroristes et pour réparer les pannes.
Le correspondant de SANA dans la vallée de Barada a fait noter que les chantiers étaient entrés à l’installation de la source de Fija, après que les sapeurs de l’armée arabe syrienne aient contrôlé la source et désamorcé les mines et les engins explosifs qui avaient été plantés par les terroristes dans la zone.
Le correspondent a précisé que les chantiers procèdent à une évaluation définitive des dégâts causés à l’établissement, afin de commencer le processus de réparation, en prélude au pompage de l’eau vers Damas dès que possible.
Le ministre des Ressources hydrauliques, l’ingénieur Nabil Hassan, a indiqué que les établissements civils, les équipements mécaniques et électriques, les pompes et autres canaux de l’eau sont grandement endommagés et tous les canaux qui pompent l’eau à Damas sont détruits.
Hassan a indiqué que les chantiers prennent toutes les mesures nécessaires de secours pour faire parvenir l’eau à Damas.
Pour sa part, le ministre de l’Electricité, Mohammad Zouheir Kharboutli, a affirmé que les chantiers avaient remis au service la ligne de tension /66 KV1/ provenant de la centrale de transformation de Dimas vers celle de Aïn al-Fija pour transférer ensuite l’énergie électrique vers les deux centrales de Fija et Harouche.
D.H./ L.A./R.B. / A. Chatta
