Homs/ Dans le cadre de son ciblage du patrimoine mondial et civilisationnel, les terroristes du réseau takfiriste ”Daech” ont détruit la façade du théâtre romain et le Tétrapyle dans la ville antique de Palmyre, inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des sources civiles dans la ville de Palmyre ont fait noter au correspondant de SANA que ”les terroristes du réseau avaient piégé la façade du théâtre romain et le Tétrapyle, composé de 16 colonnes dans la rue principale de la ville antique, et les avaient fait sauter, ce qui avait causé leur destruction.
A noter que le réseau terroriste de ”Daech” avait commis hier un massacre à l’encontre des habitants dans la ville de Palmyre, ce qui a coûté la vie à 12 personnes au moins, dont 4 employés et deux enseignants enlevés auparavant par le réseau terroriste”.
Le ministère de la Culture réclame à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités morales dans la protection des antiquités de Palmyre
Par ailleurs, le ministère de la Culture a affirmé que ce qui se passe dans la ville archéologique de Palmyre de la destruction des vestiges par le réseau terroriste “Daech” constitue un crime contre l’humanité entière.
Dans un communiqué, le ministère a réclamé à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités morales dans la protection de Palmyre du sabotage prémédité de l’héritage humain.
Le ministère a fait savoir qu’il tiendra dimanche prochain à 12h00 dans le musée national de Damas une conférence de presse pour le ministre de la Culture et le directeur des antiquités et des musées sur les crimes commis par les terroristes de “Daech” à Palmyre contre l’une des plus importantes composantes du patrimoine humain mondial.
L’UNESCO : La destruction de la façade du théâtre romain et le Tétrapyle à Palmyre par les terroristes de « Daech » est un crime de guerre
L’UNESCO a condamné aujourd’hui le crime perpétré par les terroristes de « Daech » qui avaient détruit la façade du théâtre romain et le Tétrapyle à Palmyre, qualifiant cet acte de « crime de guerre ».
L’Agence France-Presse « AFP » a indiqué que la directrice de l’UNESCO, Irina Bokova, a dénoncé ce crime, le qualifiant de « crime de guerre ».
Elle a ajouté que cet acte avait causé une grande perte pour le peuple syrien et pour l’humanité entière.
R.F. / L. A. / A. Chatta