Genève / L’Union interparlementaire a appelé au respect de l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne et à la réanimation de l’accord russo-américain sur l’arrêt des combats.
Dans une Déclaration qu’elle a adoptée aujourd’hui sur la situation humanitaire en Syrie lors des travaux de la 135e réunion de l’Assemblée générale à Genève, l’Union a appelé les Etats-Unis, la Russie et toutes les autres parties influentes à reprendre le dialogue sérieux, à parvenir à un règlement politique permanent et à arrêter cette guerre qui coûte la vie aux hommes, aux femmes et aux enfants.
L’Union a incité à l’arrêt immédiat des attaques visant le peuple syrien et les infrastructures, à la levée de l’embargo et à la cessation des opérations du déplacement coercitif.
L’Union a souligné la nécessité de permettre aux organisations humanitaires d’accéder aux civils pour le secours de la population des zones assiégées.
Avec la participation de la Syrie, les commissions de l’Union interparlementaire examinent les questions du développement
Avec la participation de la délégation de la République arabe syrienne, présidée par la présidente de l’Assemblée du peuple, Hediya Abbas, les commissions de l’Union interparlementaire ont examiné, aujourd’hui lors de sa 135e session, les questions relatives à l’arrêt de l’intervention étrangère dans les affaires intérieures des pays, aux droits de l’Homme, au développement durable et à l’élargissement de la participation des femmes à la vie politique.
Lors de la réunion de la commission permanente de la paix et de la sécurité internationales, les participants ont discuté, avec la participation d’un certain nombre d’experts, du rôle que jouent les Parlements dans l’interdiction de l’intervention étrangère dans les affaires des pays souverains, dans le renforcement de la démocratie et dans le désarmement global.
Au cours de la réunion de la Commission permanente du Développement durable, du Commerce et des Finances, les participants ont également examiné la contribution parlementaire à la conférence du climat, alors que la Commission des Nations unies s’était entretenue des moyens de financer l’ONU et de développer son action.
Par ailleurs, les participants ont discuté, lors de la réunion de la Commission permanente de la Démocratie et des Droits de l’Homme, à laquelle la Syrie représente le groupe arabe, du sujet relatif à la liberté des femmes dans la participation complète aux processus politiques.
R.F. / A. Chatta