Beyrouth / Le Secrétaire général de Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que les Etats-Unis avaient suspendu leurs entretiens avec la Russie sur la Syrie et entravé l’accord sur la cessation des hostilités car ils sont incapables de séparer le réseau terroriste «Front Nosra» des autres réseaux terroristes, ajoutant que les liens entre ces réseaux sont organiques.
Lors de la cérémonie organisée à l’occasion de la nuit de 10 Muharram, Nasrallah a souligné que l’administration américaine et ses serviles dans la région continueront à fournir toute forme de soutien financier, logistique, médiatique et politique aux terroristes pour qu’ils poursuivent leurs crimes en Syrie et perdurer la crise dans ce pays.
«L’administration américaine a un projet concernant le réseau «Daech» à savoir, rassembler les éléments de ce réseau extrémiste dans la région est en Syrie tout au long des territoires irakiens», a dit Nasrallah qui a ajouté que les Américaines ouvrent la route devant «Daech» pour qu’il sorte de l’Irak et se rende à Raqqa et Deir Ezzor.
«L’objectif des raids américains contre des positions de l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor visent à faire chuter les positions de l’armée, l’aéroport puis toute la ville aux mains de «Daech», a-t-il estimé.
Il a fait savoir que les Etats-Unis continuent à utiliser «Daech» et «Nosra» pour servir l’occupation israélienne.
Nasrallah a martelé : «Il paraît qu’il n’y a pas de solutions politiques en Syrie. Ce qui montre que la scène est ouverte à davantage de tension, d’escalade et d’affrontements».
Il a appelé à davantage de fermeté sur le terrain pour préserver les accomplissements réalisés par la direction et l’armée syrienne et leurs alliés, et pour empêcher la chute de la Syrie aux mains des réseaux terroristes takfiristes.
«Celui qui défend la Syrie défend aussi l’axe de la résistance», a assuré Nasrallah qui a ajouté que la Syrie était et restera la pierre de base de l’axe de la résistance.
Il a affirmé que ce sont les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et certains pays régionaux qui entravent les solutions politiques en exerçant des pressions sur les groupes armés et en soumettant des conditions irréalisables.
«Le gouvernement syrien était toujours ouverte au soutien des réconciliations et au règlement politique », a –t-il conclu.
L.A.