New York / Bachar Jaafari, représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, a indiqué que la responsabilité de la protection est l’affaire des pays, soulignant que l’objectif de l’idée principale de la responsabilité de la protection est la consolidation de la souveraineté des pays, non pas le fait d’y porter atteinte.
Lors d’un dialogue interactif informel sur la responsabilité de la protection, Jaafari a indiqué que certaines parties avaient exploité l’idée de la responsabilité de la protection pour qu’elle devienne un prétexte en vue d’intervenir dans les affaires des pays et réaliser les intérêts de certains pays.
“L’idée de la responsabilité de la protection est comme les autres idées et initiatives nobles a perdu sa crédibilité, son humanité et sa moralité en raison de la politisation, de la tendance d’hégémonie et de la mauvaise intension”, a-t-il fait noter.
Jaafari a fait savoir que la mauvaise application de l’idée de la responsabilité de la protection en Libye l’avait transformée en un foyer pour l’extrémisme mondial et un centre pour l’envoi du terrorisme à de nombreux pays, dont la Syrie.
“Ce qui se passe en Syrie n’est point une guerre civile. Des milliers de terroristes de plus de 100 pays sont entrés en Syrie par le biais des pays voisins et à l’aide de certains gouvernements”, a-t-il assuré.
“L’usage des terminologies des “groupes armés” ne changera rien dans le fait que Daech, le Front Nosra, le Front de Fatah al-Cham, l’Armée de Fatah, l’Armée de l’Islam et les autres groupes qui leur sont affiliés sont des entités terroristes auxquelles l’Etat syrien fait face partant de sa responsabilité nationale pure d’assurer la protection”, a-t-il dit.
Jaafari a fait savoir que les régimes dans des pays bien connus continuent jusqu’à présent à soutenir le terrorisme en Syrie, à entraver tout règlement de la crise dans ce pays et à imposer un embargo et des mesures coercitives unilatérales visant les conditions de vie et la santé du citoyen syrien.
A. Chatta