Moscou /Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a affirmé que l’armée de l’air russe avait reporté la prise pour cible des terroristes du “Front Nosra” dans le but de donner une opportunité aux efforts du maintien de l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie, faisant savoir qu’elle ne l’avait pas abandonné définitivement.
Dans une allocution prononcée devant le Conseil de Fédération de Russie, Riabkov a assuré que l’armée de l’air russe avait pris cette décision après des contacts quotidiens avec les militaires américains.
Il a ajouté que Moscou et Washington étaient parvenus à un accord sur le prolongement du régime de calme dans un certain nombre de zones syriennes après des contacts menés entre les militaires des deux pays.
Bogdanov : Il n’y a pas de plan alternatif concernant la crise en Syrie
L’envoyé spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, vice-ministre des AE, Mikhaïl Bogdanov, a affirmé aujourd’hui qu’il n’y a pas de plan alternatif concernant la crise en Syrie, mais un plan qui est compatible avec les décision du Groupe de soutien international à la Syrie (ISSG) et aux résolutions du Conseil de sécurité.
Dans un point de presse retransmis par l’Agence de presse « Sputnik », Bogdanov a souligné que la Russie est en contact permanent avec les deux gouvernements, syrien et irakien, sur la lutte contre le terrorisme.
Bogdanov a fait allusion à l’échange d’informations avec les partenaires sur Raqqa et Deir Ezzor pour les libérer des terroristes de Daech, mettant en exergue le rôle principal que la partie russe avait joué avec l’armée arabe syrienne à Palmyre.
Par ailleurs, Bogdanov a réitéré la position de la Russie appelant à reprendre, dès que possible, le dialogue inter-syrien à Genève qui doit englober toutes les parties, notamment les Syriens kurdes.
Dans le même contexte, Bogdanov a fait savoir que les militaires russes et américains en Syrie échangent quotidiennement les informations par le biais des deux centres de coordination à Hmeymim et à Amman et examinent les derniers développements de la situation et les moyens de s’engager à l’accord sur l’arrêt des combats.
R.F. /Razane / A. Chatta