Moscou / L’état-major russe a affirmé que les terroristes de Daech avaient planté des mines et des engins explosifs dans une superficie dépassant les 180 Hectares à Palmyre avant qu’ils prennent la fuite en direction du désert.
Dans des déclarations retransmises par le site web de « Russia Today », le chef des opérations au sein de l’état-major russe, le général Sergueï Roudskoï, a qualifié de « difficile » la mission de déminage de Palmyre, soulignant que des experts russes en déminage étaient arrivés en Syrie pour participer au déminage de la ville.
Le responsable militaire russe a indiqué que les terroristes avaient planté de grandes quantités d’engins explosifs, soulignant que les experts utiliseront des robots pour désamorcer les engins dans les zones les plus dangereuses.
Roudskoï a insisté sur l’importance stratégique de la ville de Palmyre en raison de sa position géographique qui lie les différentes régions en Syrie, dont Damas, Homs, Hama, Alep, Raqqa, Deir Ezzor et les gisements du pétrole et du gaz.
Et Roudskoï de poursuivre : “La libération de la ville de Palmyre a entravé les capacités des groupes terroristes de se redéployer et d’acheminer les renforts entre le nord et le sud de la Syrie, ainsi que de défendre leurs positions dans la périphérie de Damas et d’Alep”
Il a ajouté que des conseillers militaires russes avaient pris part directement à la planification de l’opération de la sécurisation de Palmyre, indiquant que les avions de combat russes avaient fait, pendant les 7 et 27 mars, 500 sorties environ dans la périphérie de Palmyre et porté plus de 2000 frappes aux positions des terroristes de Daech, ce qui a causé la destruction de leurs QG et de leurs canons.
Et Roudskoï d’ajouter : « Au début du mois en cours, plus de 4000 terroristes se positionnaient dans la périphérie de Palmyre, en plus de 25 chars et blindés, de 20 canons, de 40 mortiers et de 100 lance-missiles télécommandés anti-chars ».
Il a fait noter que plus de 50 véhicules 4×4 dotés d’armes lourdes et qui appartenaient aux terroristes étaient dans la périphérie de la ville archéologique, ainsi que plus de 10 camions conduits par des terroristes-suicides.
Il a affirmé que les raids russes n’avaient pas causé de dégâts dans les antiquités de Palmyre.
R.F. / A. Chatta