Lavrov : Pas de lien entre la cessation des hostilités en Syrie et le dialogue inter-syrien à Genève

Paris/ Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé qu’il n’y a pas de lien entre la cessation des hostilités en Syrie et le dialogue inter-syrien à Genève, précisant que les deux processus doivent avoir lieu en parallèle.

Cité par l’Agence de presse russe ‘’Tass’’, Lavrov a fait noter, en marge du Sommet format Normandie à Paris, qu’il n’y a pas de conditions préalables pour la cessation des hostilités qui doit se faire en parallèle avec l’acheminement de l’aide humanitaire et le processus politique global qui englobe toutes les parties syriennes.

‘’L’accord sur la cessation des hostilités n’inclut pas un calendrier spécifique ou des conditions, mais il est une étape initiale vers le cessez-le-feu global’’, a précisé Lavrov, qui a souligné à cet égard l’existence d’une différence juridique entre la cessation des hostilités et le cessez-le-feu.

Selon Lavrov, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, tiendra le 9 du mois en cours une réunion qui regroupera les parties syriennes et qui sera le prélude au dialogue.

Lavrov et Kerry : Nécessité d’accélérer le lancement du dialogue inter-syrien à Genève

Sur un autre plan, Lavrov et son homologue américain, John Kerry, ont appelé, lors d’un appel téléphonique, à accélérer le lancement du dialogue inter-syrien à Genève, sous l’égide de l’ONU.

Dans un communiqué retransmis par le site web de “Sputnik”, le ministère russe des AE a indiqué que les deux ministres avaient appelé à accélérer les pourparlers entre le gouvernement syrien et les courants de l’opposition sous l’égide de l’ONU pour que les Syriens définissent l’avenir de leur pays.

Le communique indique que les deux parties avaient convenu de poursuivre le travail pour consolider tous les côtés du règlement en Syrie par le biais du Groupe de soutien international à la Syrie et sous la présidence de la Russie, des Etats-Unis et de l’ONU.

Le communiqué fait savoir que les deux parties avaient insisté sur le renforcement de l’interaction entre les pays dans le domaine militaire pour soutenir l’accord sur l’arrêt des hostilités en Syrie.

D.H./ R.B. / A. Chatta