New Delhi/ Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid Mouallem, a qualifié de “fructueuse” sa visite en Inde, faisant savoir qu’il avait examiné, lors de laquelle, les relations historiques entre les deux pays qui remontent à plusieurs décennies.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue à New Delhi, Mouallem a affirmé avoir discuté avec la partie indienne de la crise actuelle en Syrie et de ses répercussions sur les autres pays, dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à New Delhi.
Mouallem a indiqué que la Syrie et l’Inde s’entendent sur le fait que le terrorisme n’a ni patrie ni religion et qu’il s’est propagé dans les pays qui lui ont apporté leur appui tout au long de cinq ans.
« Nous avons commencé à saisir que le terrorisme s’est répercuté sur les pays qui le soutiennent comme la France, les Etats-Unis, la Turquie et l’Arabie Saoudite », a-t-il précisé.
Mouallem a ajouté que la coopération militaire entre la Syrie et la Russie dans la lutte antiterroriste avait réalisé des résultats distingués. « La guerre contre le terrorisme est également une bataille russe, vu que des milliers de Tchétchènes combattent aux côtés du réseau terroriste Daech en Syrie », a-t-il fait savoir.
“Recep Tayyip Erdoğan, qui rêve de faire revenir l’empire ottoman dans la région, se considère comme un parrain des Frères Musulmans, c’est pourquoi il a procédé à soutenir les terroristes pour qu’ils viennent en Syrie de 100 pays, à leur ouvrir la frontière de son pays et à obtenir les fonds de l’Arabie Saoudite, du Qatar et d’autres pays pour les financer”, a dit Mouallem.
Mouallem a enfin assuré que c’est aux Syriens de décider de leur avenir loin de toute intervention étrangère.
Razane / R.B. / A. Chatta