Jaafari : Le terrorisme et les sanctions économiques imposées au peuple syrien ont paralysé la vie économique et causé la sortie des Syriens de leur pays

New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar al-Jaafari, a affirmé que le terrorisme est les mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien et qui ont paralysé la vie économique, sont la cause essentielle de la destruction de l’infrastructure et la sortie d’un grand nombre de Syriens de leurs pays.

Dans un communiqué lu devant une séance du Conseil de sécurité, consacrée à la situation au Moyen-Orient et à l’examen des résolutions relatives à la situation humanitaire en Syrie, Jaafari a indiqué que le Conseil de sécurité avait adopté une série de résolutions importantes sur la lutte contre le terrorisme, qui interdisent aussi l’incitation au terrorisme, ajoutant que ces résolutions n’avaient pas été appliquées vu que des pays, tels que le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie continuent à soutenir des groupes terroristes armés au nord et au sud de la Syrie et dans la banlieue de Damas.

«La tragédie du peuple syrien est aussi grande, mais le Conseil de sécurité n’a pas touché la véritable raison qui contraint un grand nombre de Syriens à quitter leur pays, à savoir le terrorisme ». a fait valoir Jaafari.

Il a ajouté que ce grand nombre de terroristes et mercenaires venant de tout le monde en Syrie détruisent les antiquités, tuent et violent les femmes et vendent le pétrole et le gaz aux pays européens via des intermédiaires turcs.

Il a, à cet effet, ajouté que les terroristes qui contrôlent plusieurs zones empêchent les enfants à aller aux écoles, les privent de l’enseignement et imposent des méthodes scolaires extrémistes inspirées de celles enseignées en Arabie Saoudite et dans des pays du Golfe.

Il a affirmé que le gouvernement syrien est un gouvernement légitime, dont le devoir est de protéger les citoyens, d’appliquer la Constitution et de lutter contre le terrorisme, ajoutant que tout cela exige le soutien et la compréhension de la Communauté internationale du danger de ce phénomène qui vise la Syrie et l’Irak et qui a commencé à toucher d’autres pays.

Il a, dans ce sens, appelé à traiter avec la crise syrienne loin des agendas politiques de certains gouvernements, dont certains pays membres du Conseil de sécurité.

«Nous ne voulons pas que le peuple sort du pays mais nous voulons qu’il retourne mais il faut d’abord cesser le terrorisme, les sanctions économiques, l’ingérence turque, saoudienne, qatarie et jordanienne dans nos affaires et l’entraînement de ladite «opposition terroriste modérée», pour dresser le chemin devant un règlement politique.

«Le gouvernement syrien est ouvert à toute entente avec l’opposition nationale modérée et non pas avec les terroristes», a-t-il assuré.

Il a, enfin, souligné la nécessité d’appliquer sur le terrain l’initiative avancée par le président russe Vladimir Poutine sur la création d’une Coalition internationale efficace pour lutter contre le terrorisme.

L.A. / A. Chatta

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