Genève/ L’émissaire des Nations Unies pour la Syrie Staffan De Mistura, a affirmé que les entretiens lancés aujourd’hui à Genève sur la crise en Syrie sont des consultations et non pas des entretiens de paix, précisant qu’une délégation du gouvernement syrien, 40 parties syriennes et 20 parties internationales y ont été invitées.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Genève, De Mistura a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour mettre fin à la crise en Syrie, précisant que les résultats des consultations seront évalués fin juin prochain.
Il a indiqué que la situation sur le terrain n’a pas changé depuis Genève 1 mais des nouvelles parties sont entrées dans le conflit comme l’organisation de Daech.
A propos de son plan sur un cessez-le-feu à Alep, De Mistura a indiqué que ce plan n’a pas encore réussi vu que les circonstances n’étaient pas propices mais cette question est toujours sur le tapis.
L’émissaire onusien a souligné la nécessité de redoubler les efforts pour parvenir à un processus politique, précisant que les consultations de Moscou 1 et 2 et du Caire étaient utiles, mais il faut mener des discussions face- à- face avec toutes les parties syriennes et internationales.
Il a ajouté que la rencontre de Genève n’est pas Genève 3 et elle n’y aura pas de communiqués ou de déclarations définitifs, mais des entretiens de près avec les parties concernées pour mener des consultations sur la crise en Syrie et chercher des idées sur l’avenir, en prélude à une solution de la crise.
De Mistura a indiqué que cet effort est sérieux et intensif et il va garantir de temps en temps des réalisations, précisant que de nouvelles invitations pourraient être envoyées à d’autres parties pour rejoindre les consultations.
De Mistura a enfin ajouté que l’avenir de la direction syrienne est confié au peuple syrien et non pas à lui personnellement, précisant qu’il ne va pas divulguer les parties à rencontrer ou la date de ces rencontres, vu que les choses pourraient changer.
R.B.