Mohammad : La Syrie rejette les rapports politisés de la commission d’enquête internationale à son encontre

Genève / Le chargé d’affaires par intérim de la mission permanente de la Syrie au bureau des Nations Unies à Genève, Mohammad Mohammad, a critiqué le rapport adopté par la commission d’enquête internationale sur la situation en Syrie, le qualifiant de “partial et politisé”.

Dans le communiqué de la Syrie qu’il a lu aujourd’hui lors d’une séance de dialogue interactif avec la commission d’enquête internationale sur la situation en Syrie au Conseil des Droits de l’Homme à Genève, Mohammad a indiqué que ce rapport s’appuie sur des informations falsifiées lancées par des parties hostiles au peuple syrien, ajoutant : “La commission a confirmé qu’elle facilite l’exécution des agendas politiques élaborés par des pays hostiles à la Syrie”.

Il a fustigé la négligence par la commission de la liaison objective entre l’accroissement des crimes terroristes et la détérioration de la conjoncture humanitaire en Syrie, assurant que les crimes perpétrés par les groupes takfiristes contre les infrastructures et les établissements de services de l’Etat avaient aggravé la crise humanitaire de la population syrienne.

Mohammad a abordé aussi la négligence du rapport de la commission des crimes que commettent les groupes terroristes au niveau humanitaire à l’encontre du peuple syrien.

Et Mohammad de poursuivre : “Le gouvernement syrien s’engage à assurer au peuple syrien ses besoins humanitaires sans discernement et à coordonner avec les agences humanitaires et de secours en dépit des mesures coercitives unilatérales imposées au peuple syrien et de l’interdiction par les terroristes de l’accès de ces aides, notamment à Douma, au camp de Yarmouk, à Nebol et à Zahraa”.

Mohammad a fait savoir que les crimes et les atrocités perpétrés par les groupes terroristes armés impliquent de l’Etat syrien d’exercer son devoir constitutionnel dans la protection de son peuple et la lutte anti-terroriste sur ses territoires.

“L’Etat syrien fait aussi son devoir pour enrayer la crise par les voies politiques en lançant des réconciliations partout en Syrie”, a souligné Mohammad.

Il a ajouté que le rapport de la commission n’avait pas pris en compte l’amnistie générale promulguée par le président Bachar al-Assad sur les crimes commis avant 9 juin en cours pour incarner la tolérance de l’Etat et son attachement à l’enracinement de l’entente entre les Syriens.

Il a fait noter que tout rapport “objectif” ne doit point ignorer l’afflux des Syriens par millions à l’interne de la Syrie comme à l’externe pour élire leur président et rejeter les forces d’obscurantisme et de terrorisme.

Et Mohammad de conclure : “La catastrophe en Syrie est irréalisable sans la complicité et la haine des gouvernements des pays voisins soutenant le terrorisme, tels que la Turquie et les Monarchies du Golfe”.
A. Chatta

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