Damas-SANA/ le ministère de l’Agriculture et de la Réforme agraire a signé un mémorandum d’entente avec la délégation du Comité international de la Croix-Rouge en Syrie pour renforcer la coopération future dans le domaine des projets visant à soutenir les résidents ruraux et à les aider à s’installer sur leurs terres, à fournir des services aux agriculteurs et les éleveurs touchés par la guerre, protéger leurs moyens de subsistance et augmentent leur capacité de production.
Le mémorandum d’entente a été signé par le ministre de l’Agriculture, Dr. Fayez Al-Miqdad, et du côté du Comité international, le chef de la mission en Syrie, Stéphane-Pierre Sakalian.
Le ministre Al-Miqdad a souligné que la signature du mémorandum est l’aboutissement d’activités conjointes qui se poursuivent depuis de nombreuses années, encadrant et organisant la coopération existante et déterminant les priorités selon les orientations de chaque partie.
Le ministre Al-Miqdad a appelé à ce que la transition des secours vers des projets plus durables soit progressive et à ce que le soutien en espèces fourni soit orienté vers les activités agricoles selon un système électronique spécifique pour atteindre l’objectif souhaité.
Il a évoqué les efforts déployés par le comité en Syrie et la coopération existante avec le ministère de l’Agriculture, notamment en ce qui concerne le soutien structurel aux infrastructures du ministère.
Le ministre de l’Agriculture a abordé les conditions auxquelles les agriculteurs et les éleveurs étaient exposés en raison de la guerre et de l’embargo imposés à la Syrie et des changements climatiques qui ont affecté leur production et leurs moyens de subsistance.
De son côté, le chef du CICR en Syrie, Sakalian, a passé en revue le travail le plus important réalisé par le comité au cours de la période précédente en coopération avec le ministère de l’Agriculture, ainsi que certaines des difficultés et propositions pour les résoudre, soulignant l’importance d’encadrer le travail dans le cadre du mémorandum d’entente et de déterminer les priorités de coopération pour la prochaine étape, et de passer de la phase de secours au soutien des moyens de subsistance à travers des projets plus durables.
M.Ch.