Manama-SANA/ Avec la participation de la Syrie, les travaux de la réunion du Conseil économique et social au niveau ministériel ont commencé aujourd’hui dans la capitale bahreïnienne, Manama, en préparation des travaux du Sommet arabe prévu à Bahreïn le 16 mai.
Dans le discours de la Syrie, le chef de la délégation et ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Dr. Mohammad Samer Al-Khalil, a affirmé que le monde arabe est confronté à de grands défis qui nous obligent à persévérer et à nous résoudre à faire progresser les économies de nos pays et suivre des voies de développement qui atténueraient les crises pour les peuples arabes.
Le ministre Al-Khalil a souligné l’importance de lier les axes de l’action économique arabe commune, qu’il s’agisse des efforts visant à libéraliser le commerce intra-arabe, à garantir les conditions nécessaires à la mise en œuvre et au développement des dispositions de la grande zone arabe de libre-échange et à préparer le lancement de l’Observatoire du commerce arabe, ou des différentes stratégies et visions à dimension économique et sociale qui ont été et sont en cours d’élaboration, qui se concentrent sur le commerce et la logistique des transports, le changement climatique, l’efficacité énergétique, la transformation numérique, l’éducation, la culture, les questions relatives aux femmes et à la jeunesse, entre autres.
Le ministre Al-Khalil a affirmé la nécessité d’accorder de l’importance aux changements observés dans la région arabe, qu’ils soient régionaux et internationaux, économiques et non économiques, ou dus aux changements environnementaux et climatiques, qui ont affecté négativement les chaînes d’approvisionnement des marchandises et les services, ce qui nécessite des recherches conjointes sur les moyens de faire face aux risques existants ou potentiels en termes de sécurité alimentaire.
Le chef de la délégation syrienne a présenté la proposition de la République arabe syrienne tendant à ce que le Secrétariat général de la Ligue arabe prépare une étude sur les opportunités d’intégration économique arabe, notamment dans le domaine de l’industrie alimentaire, compte tenu des capacités que possède chaque pays, pour établir des sociétés communes qui contribueraient à assurer la sécurité alimentaire de tous nos pays, notant l’importance du mécanisme proposé pour relier les banques et les institutions de développement social.
Le ministre Al-Khalil a souligné que l’autonomisation économique n’est pas complète sans des ateliers de promotion et de commercialisation qui stimulent la poursuite du travail et de la production.
M.Ch.