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New York – SANA / Le Représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Qussai Al-Dahhak, a affirmé que l’agression israélienne barbare contre le consulat iranien à Damas constitue un dangereux précédent et une grave violation des conventions et normes internationales qui garantissent la protection des sièges diplomatiques et de leurs fonctionnaires et interdissent toute attaque contre eux, indiquant que l’administration américaine assume l’entière responsabilité des conséquences des attaques israéliennes, et des menaces répétées à la paix et à la sécurité régionales et internationales et poussant la région à une escalade et une instabilité sans précédent.
« Le bâtiment du consulat iranien ciblé est situé dans une zone peuplée de civils et à quelques mètres des sièges des missions diplomatiques étrangères et des organisations internationales, dont le Programme alimentaire mondial, en plus d’un hôpital privé et des universités publiques, et un certain nombre de banques et d’entreprises privées, ce qui la rend une zone vitale et une artère essentielle pour la circulation dans la ville », a précisé Dahhak dans un communiqué lu lors d’une session urgente du Conseil de sécurité sur les menaces à la paix et à la sécurité internationale.
Il ajouté qu’un certain nombre de civils ont été grièvement blessés du fait de l’agression terroriste, qui constitue un dangereux précédent et une grave violation des conventions et normes internationales qui garantissent la protection et l’immunité des sièges diplomatiques.
Le représentant permanent de la Syrie a souligné que ces attaques hystériques ont également touché, ces derniers jours, des bâtiments et des installations civiles dans la campagne de Damas, ainsi qu’un certain nombre de zones dans la campagne d’Alep et de Deir Ezzor, et fait des martyrs et des blessés parmi les civils et les militaires, ainsi que des pertes matérielles dans des biens publics et privés, en violation flagrante du droit international, et des principes et objectifs des Nations Unies.
« L’occupation israélienne n’aurait pas mené cette agression contre un siège diplomatique protégé par le droit international, ni contre d’autres biens civils, notamment des aéroports, des ports et des quartiers résidentiels, sans le soutien aveugle fourni par les États-Unis au fil des décennies, qui l’a protégé de l’impunité », a estimé Dahhak qui a imputé aux criminels de guerre du gouvernement d’occupation israélienne et leurs partenaires de l’administration américaine l’entière responsabilité de ces attaques et de leurs conséquences sur la paix et la sécurité régionales et internationales.
« Ces actes ont poussé la région à des niveaux d’escalade et d’instabilité sans précédent », a martelé Dahhak qui a mis en garde contre les conséquences de la poursuite de ces attaques et des politiques irresponsables.
Il a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités en condamnant les attaques israéliennes répétées et à prendre des mesures immédiates pour y mettre un terme, à demander des comptes à leurs auteurs et veiller à ce qu’ils n’échappent pas à la punition.
Il a critiqué l’incapacité du Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités en raison du rôle entravant des États-Unis, qui portent atteinte au système de sécurité collective sur lequel les Nations Unies ont été fondées, réitérant que ces attaques ne dissuaderont pas la Syrie de ses choix nationaux et de ses positions fermes en faveur du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son État indépendant avec Jérusalem pour capitale, et de ses efforts pour restaurer les territoires syriens occupés jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, et libérer l’ensemble de son territoire de la présence militaire illégale et de ses outils de réseaux terroristes par des moyens approuvés par le droit international.
L.A.
